vendredi 14 juin 2024

De Savannah à Augusta en Géorgie…

    Nous quittons le Baymont à neuf heures trente. Une quinzaine de minutes plus tard, Vanessa nous accueille à la caisse au Walmart de la ville de Pooler ; la température annoncée ce matin à Pooler sur la chaîne WJCL était de 92°F. De nombreux bracelets se remarquent aux poignets de Vanessa, dont certains dorés. Nous reprenons la route en direction de la prochaine étape. Plus avant, à la sortie de Pooler, nous voyons l’attrayant écrin de l’entreprise JCB Excavators, une usine de fabrication d'excavatrices. Cette usine a été ouverte en 2000 ; elle appartient à la société anglaise fondée en 1945 par Joseph Cyril Bamford (JCB) qui appartient toujours à la famille Bamford. Des engins de la production sont exposés sur de petites dunes disposées dans un ensemble végétalisé où les pelouses bien vertes autour d’un lac sont sont superbement entretenues. Autre part, une station-service est en cours de construction.

    À onze heures, je passe le volant à Patrick à Newington devant une casse de voitures où, insolite, je vois les mots « Jesus loves you » sur un battant en bois de la porte d’un hangar. Plus avant, nous doublons un truck.  Un message s’affiche à l’arrière du long véhicule lié aux élections présidentielles américaines ; il se résume ainsi « Si tu votes Biden, tu es stupide ». Tout au long des deux heures vingt du trajet, des forêts, des maisons et mobiles-homes d’attrayants se dévoilent dans le paysage verdoyant, souvent entourés d’un écran arboré bien entretenu. À une vingtaine de minutes de notre destination, nous côtoyons la ville de Waynesboro. Des vaches paissent avant de devenir des hamburgers.

    Nous pique-niquons vers midi trente au Butler Creek Park sur Phinizy road à Augusta. Après le repas, nous nous rendons dans Downtown Augusta. Contre toute attente, le gps nous fait entrer en Caroline du Sud. Nous arrivons à l’entrée du Liberty Bridge, un pont piétonnier depuis environ deux ans. Nous le traversons pour revenir en Géorgie. Je joue du xylophone. L’instrument coloré avec d’autres confrères participent à la décoration artistique du pont aménagé de manière créative. Un petit labyrinthe fait partie des jeux pour enfants. Nous nous promenons d’un bout à l’autre du River Walk Marina où se dévoilent des œuvres d’art de temps à autre. J’ai un coup de cœur pour un banc au piètement réalisé avec des livres en pierre. Nous traversons une voie de chemin de fer. Nous suivons la rivière Savannah bordée de maisons sur la rive de la Caroline. La Promenade le long de la rivière est agréable, bordée d’arbres variés, de massifs de fleurs, de panneaux d’informations et de décorations diverses. Nous entrons brièvement dans le pays d’Oz où nous rencontrons une variante de l’Homme en fer blanc sans Dorothée. Nous nous envolons brièvement avec des ailes turquoises. Les nuées vagabondes se mirent dans l’eau de la rivière. Patrick voit une tortue en croisière. Elle se promène plaisamment sur la rivière à bord d’un tronc d’arbre. Des oiseaux perchés profitent du cadre aquatique paisible. Nous passons devant les deux bâtiments du GaCyberCenter, une entreprise spécialisée dans la cyber surveillance. La phrase « What are they doing in there ? » [Que font-ils là-dedans ?] écrite sur un vitrage montre un soupçon de paranoïa dans la recherche illusoire de la sécurité informatique. Nous croisons des promeneurs.

    Parvenus au terme de la promenade, nous revenons sur nos pas en suivant le parcours plus élevé. Nous passons sous la tonnelle située sur le haut de l’amphithéâtre où l’homme qui faisait de la gymnastique au sol est parti. Nous nous attardons sur un cadran solaire indiquant l’heure avec l’ombre du promeneur qui se positionne sur le nom du mois en cours. Patrick lit avec son ombre qu’il est trois heures moins vingt de l’après-midi. Plus avant, dans une minute de temps figé, un enfant joue de la flûte sous la direction d’un maestro. Des bateaux sont amarrés entre la ligne du chemin de fer et le pont de la Liberté, nommé Jefferson Davis Memorial Bridge. Plus tard, quand nous sommes de retour sur le pont de la Liberté, une dame à vélo s’arrête pour nous parler de ma tenue vestimentaire différente de celle des Américains. Elle l’aime tout comme la monture de mes lunettes. Elle nous dit qu’aujourd’hui 14 juin, c’est la commémoration de l'adoption du drapeau américain, un événement qui eut lieu le 14 juin 1777 pendant la Révolution américaine. Le Flag Day est une occasion de réfléchir à ce que signifie être un citoyen américain.

    Un peu avant seize heures, Harrisson, le crâne rasé, les yeux bleus, nous accueille chez le libraire Barnes & Noble sur Wrightsboro road à Augusta. Nous sirotons une boisson chaude dans le confort du café, assoiffés après deux heures de marche sous le soleil. Les minutes glissent agréablement sur le cadran du temps. Plus tard, à l’hôtel SpringHill sur Marks Church road à Augusta, Pamela nous accueille et nous attribue la chambre 423…

    La ville d'Augusta, fondée en 1735 par le général britannique James Edward Oglethorpe, fut nommée en l'honneur de la princesse Augusta de Saxe-Gotha, l'épouse de Frédéric, le prince de Galles. Dans les années 1760, Augusta, poste de commerce sur le fleuve Savannah à quelque deux cents kilomètres de la ville portuaire de Savannah, voit arriver de nombreux planteurs de tabac de Virginie qui bâtissent de belles demeures comme celle d’Ezekiel Harris...




















































































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