lundi 3 juin 2024

De Charlotte à Greensboro en Caroline du Nord...

    Lors du petit déjeuner, je vois sur le grand écran de télévision que, pour la première fois, une femme a été élue présidente du Mexique. Nous quittons le Comfort Inn vers neuf heures trente. Nous prenons la direction de l’étape suivante. Des forêts bordent la route. Par endroits, les ramures se rejoignent pour former une voûte. Je passe le volant à Patrick à Richfield sur le parking de la société de construction BRS créée en 1986. Nous traversons un pont long qui enjambe le Tuckertown Reservoir, un réservoir formé par le barrage Tuckertown à l'extrémité nord du lac Badin et par le barrage High Rock au fond du lac High Rock dans la région des lacs Uwharrie ; une travée supplémentaire du pont semble en construction. Les nuances de vert continuent de nous accompagner le long de la route. La Caroline du Nord semble être un des poumons des États-Unis. Nous prenons l’autoroute à Asheboro où je photographie à la volée une maison coquette. Plus avant, je vois un panneau indiquant Biscuitville ; amusant !

    Nous entrons dans l’aire urbaine de Greensboro. Je prends des maisons en photos à la volée. Une quinzaine de minutes plus tard, nous arrivons sur le parking du Whole Foods Market sur Friendly avenue. Une partie du bâtiment qui jouxte le supermarché s’est effondré. Mary Anna, une dame entre deux âges, aux yeux bleus clairs, nous accueille à la caisse. Elle nous indique où se trouvent les couverts. Nous déjeunons sur la terrasse. Une grande jeune fille gracile s’installe à une table voisine. Je la complimente sur son ample coiffure crépue, colorée pour moitié en blanc et pour moitié en noire, décorée d’un nœud papillon rose de chaque côté. Après le repas, Patrick boit un cappuccino et moi un thé vert Matcha au lait d’avoine préparé avec amour par Yasmine qui exécute ses mouvements avec lenteur tout en suivant mes préférences. Mary Anna encaisse le prix des boissons chaudes. Pendant que nous les sirotons, Mary Anna passe. Elle a terminé son service, elle nous salue chaleureusement et traverse la route en faisant un signe de remerciement au conducteur qui la laisse passer.

    Les minutes suivantes étaient sûres de nous trouver vers l’entrée du jardin botanique. La Chevrolet est garée le long de  Starmount Farms drive. Nous allons d’abord nous promener dans le Starmount Farms Benjamin Park & Lake. En chemin, le long de Farms drive, nous prenons le temps d’admirer de belles maisons majoritairement construites en briquettes rouges. Un lac miroir s’offre aux riverains qui vivent dans un écrin étendu de verdure. Des villas se mirent dans l’onde paisible. Nous entrons ensuite dans le Bog Garden at Benjamin Park. Nous marchons dans des sous-bois légèrement vallonnés où des cascades sinuent et chantent sur les roches. De petits ponts séduisants les enjambent par endroits. Un cercle de pierres offre de découvrir une citation de Kathryn Vinson Cates : « La nature nous enseigne l'ordre des choses. On y va pour réfléchir et pour recentrer l’âme. » Je prends plaisir à marcher sur des passerelles en bois qui affleurent la végétation luxuriante. Nous passons sous une branche cintrée qui s’apparente à une arche. Une fleur blanche ressemblant à un point d’interrogation séduit mon regard. Une cane et ses canetons se promènent aussi. Des écureuils sautillent, grimpent aux arbres dans la grâce de la légèreté. Des jeux de lumières dorées embellissent l’onde miroir d’un cours d’eau. Une statue grandeur nature du Dr. B. Joseph Christian, le fondateur du Bog Garden, se dévoile.

    Vers quatorze heures trente, nous entrons dans le jardin botanique Tanger Family Bicentennial Garden. Les chants des oiseaux nous accueillent. Des instants de beauté nous escortent tout au long de notre promenade. Comme souvent dans les parcs aux États-Unis, les bancs offrent les dédicaces des personnes qui les ont offerts… dont une des cinq enfants des époux John Fred et Flossie Joyner Ratledge. Une autre dédicace, signée Vickie, me rappelle qu’hier soir Vicky s’est intéressée à notre road trip en nous demandant quelles étaient les étapes que nous avions découvert. Des fleurs magnifiques et diverses sculptures expressives charment nos regards dont celle d’un enfant, peut-être Tom Sawyer, qui s’amuse avec une maquette d’avion. Proche du kiosque à colonnade, près du moulin à eau, je serre la main à Eric qui se promène avec sa mère et le chien Peanut. La mère d'Eric me dit qu'il s’exprime au travers d’un ordinateur, un peu comme Stephen Hawking. Les ramures des arbres sont épanouies et offrent de plaisants ombrages. Autre part, nous nous reposons sur une balancelle avec vue sur le square à musique où la partition Sonata quasi una fantasia No. 14 de Ludwig van Beethoven attend le chef d’orchestre devant les musiciens invisibles.

    Les seize heures approchent. Nous prenons la direction de la sortie du jardin et nous allons nous désaltérer au proche Barnes & Noble au Friendly Center sur Northline avenue. La superbe horloge bronze et or en forme de réverbère des bijoutiers Schiffman’s indique seize heures deux minutes. Duncan nous accueille chez le libraire, prend la commande et prépare les boissons chaudes. Une heure s’éloigne dans le bien-être. Nous allons ensuite à l’hôtel Wingate by Wyndham sur Veasley Street. Partout où nous roulons dans la ville, il y a des arbres et des forêts. Ted, tout en muscles, nous accueille et nous attribue la chambre 319…


































































































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