samedi 8 juin 2024

De Fayetteville en Caroline du Nord à Florence en Caroline du Sud…

    Nous quittons le Days Inn vers neuf heures trente. Nous prenons la direction de l’étape suivante. En route, nous nous arrêtons dans un petit Walmart sur Odom road à St. Pauls. Tray nous accueille. Elle nous demande de quel pays nous venons. De St. Pauls jusqu’à la frontière de l’état, des travaux sont en cours tout au long de la route à double voies. Nous entrons en Caroline du Sud à dix heures cinquante. Le ciel est d’azur et le soleil darde de chauds rayons. Une dizaine de minutes plus tard, Larry, cheveux et barbe blancs, nous accueille au Visitor’s Center. Il sélectionne différentes brochures sur les trois prochaines étapes. Patrick me remplace au volant.

    Nous arrivons dans l’aire urbaine de Florence avant midi. Nous déjeunons au Spaulding Heights Community Park sur Shenendoah lane. Le parc est situé dans une zone résidentielle où la majorité des maisons sont de plain-pied. Les chants d’oiseaux agrémentent la quiétude du lieu où nous sommes les seuls pique-niqueurs. Après le repas, nous regardons une des cartes et les brochures sur Florence données par Larry. Nous hésitons à aller découvrir la Columns Plantation. Le propriétaire d'origine de la demeure et du domaine, qui virent le jour dans les années 1850, était William Rogers Johnson, un médecin, planteur et législateur qui siégea à la Chambre des représentants et au Sénat de Caroline du Sud. Les principales cultures étaient le coton et le tabac. La maison de deux étages est flanquée sur toute sa hauteur de vingt-deux colonnes doriques autoportantes sur trois côtés. William Rogers a vécu dans son domaine jusqu'à sa mort en 1893. La maison fut acquise en 1902 par Walter Rankin de Fayetteville, Caroline du Nord. Walter mourut deux ans plus tard. Son épouse, Jennie Robertson Rankin, continua de vivre dans la maison tout en s’occupant du domaine jusqu'à sa mort en 1959. De nos jours, le domaine appartient toujours aux descendants des époux Rankin.

    Nous ignorons si le domaine se visite et s’il est ouvert aujourd’hui. Nous décidons d’aller nous promener dans Downtown. La Chevrolet est garée sous la ramure d’un arbre sur le parking de la Doctors Bruce & Lee Foundation Library. Le bâtiment de la bibliothèque se montre grandiose et imposant. Fermée le samedi, nous en faisons seulement le tour. Devant l’entrée principale, un homme est assis sur un banc, figé dans le temps par son créateur sculpteur. À une courte distance, nous entrons dans le petit Haigh Porter Park on Dargan street. Un vieux monsieur assis sur un banc, tout de blanc vêtu, nous fait un signe de bienvenue. Plus avant sur la rue Dargan, nous arrivons devant une coquette maison abandonnée. La porte d’entrée est grande ouverte. Je prends une photo sans entrer, car la maison est vraiment délabrée. Nous en faisons le tour. Patrick pense qu’il s’agit de la précédente maison de l’entreprise de pompes funèbres voisine. Depuis une ouverture, il a vu dans la maison au devenir incertain un panneau indiquant la sortie. L’entreprise Waters Funeral Home est née en 1893. La maison abandonnée à son sort est probablement née vers la fin du dix-neuvième siècle. À quelques pas, la Hamilton House abrite dans toute sa splendeur un magasin d’antiquités. Plus avant sur la rue, nous avons cette fois la surprise de voir un prestigieux bâtiment en briques, aux encadrements blancs, qui se montre également à l’abandon. Il s’agit de la Poynor School édifiée en 1908. Nous continuons d’arpenter la rue. Nous nous attardons devant le Francis Marion University Performing Center dont les bâtiments affichent leur créativité. Plus avant, dans un petit square muni de jets d’eau verticaux et en arcs, deux fillettes s’amusent avec les jets en arc. L’une d’elles vient me montrer son petit bracelet. Je manque de lire son prénom tant elle est pressée de le jeter sur les jets verticaux en éclatant de rire sous les yeux amusés de ses parents assis sur un banc. Nous découvrons ensuite le James Allen Plaza où différentes œuvres circulaires se dévoilent. Nous revevons sur nos pas vers la voie de chemin de fer sur la rue Baroody. Nous suivons ensuite la rue perpendiculaire Evans. À côté du magasin Barringer General Store, au début du passage Roy Adams Breezeway, une statue du peintre William Henry Johnson (1901-1970), né à Florence, s’encadre dans une fenêtre temporelle. Nous revenons ensuite tranquillement à la voiture par un autre chemin qui rejoint la rue Gargan.

    Nous nous rendons dans le Barnes & Noble de Florence sur le boulevard David Mcleod. En cours de route, je vois un immense panneau dans le ciel qui invite à élire le 11 juin Lethonia Peaches Barnes comme maire de la ville. Heidi nous accueille chez le libraire. Avec un petit rire, il nous dit qu’il ne parle pas le français. Nous sirotons chacun une boisson chaude devant des rayonnages riches de centaines de livres. Les minutes glissent paisiblement sur la trame temporelle. Patrick feuillète des magazines. La librairie communique avec le centre commercial Magnolia Mall. Nous le découvrons. Nadine nous accueille à la caisse chez Belk où Patrick achète six paires de chaussettes basses pour dix dollars. Chez H&M, Katie encaisse le montant de deux tee-shirts. Nous sortons du centre commercial en traversant le Barnes & Noble. Nous nous rendons au Microtel sur Enterprise drive. Un « homme-robot » nous attribue la chambre 217…













































































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