mercredi 31 janvier 2024

Découvertes en promenade sur les passerelles en bois de la Reserva Ecológica Costanera Sur à Buenos Aires...

    Nous sortons de l’appartement après le déjeuner. Carlos Oscar nous prend à bord de son taxi dès notre sortie de la résidence. L’avenue Callao est très fréquentée et les taxis passent en nombre à tous moments ; la ville compte plus de quarante mille taxis et nous les voyons un peu partout. Nous nous faisons déposer dans la rue Cecilia Grierson située à une courte distance à pied de l’entrée Ingreso Viamonte de la Reserva Ecológica Costanera Sur où nous nous sommes promenés le jeudi 11 janvier. Nous allons découvrir d’autres parties de la réserve. Une fois l'entrée franchie, nous prenons la direction des passerelles en bois de la Laguna de los Coipos dont une grande partie encore est nappée d’algues suite à la précédente récolte. Nous cheminons plaisamment sur les lames de bois tout en prenant des photos. La dernière passerelle accède à la pergola semi-circulaire que nous avions repérée le 11 janvier. Un monument, installé il y a bientôt cent ans, réalisé par l'artiste italien Eduardo Tabacchi, rend hommage à Luis Viale. A bord du bateau à vapeur « América » qui fit naufrage au large des côtes uruguayennes dans la nuit du samedi 23 décembre 1871, Luis sacrifia sa vie pour sauver une passagère. La statue se trouvait à l'origine dans le cimetière de Recoleta. En 1928, la municipalité de Buenos Aires décida de la déplacer dans la pergola, le long de l’avenida Dr. Tristán Achával Rodríguez. Les glycines aux troncs entrelacés s’en donnent à cœur joie pour enlacer la plaisante tonnelle semi-circulaire qui domine la lagune. Le site de la pergola, ceinturé de grilles en fer, est accessible depuis la lagune ; il fait partie de la réserve. Des bancs offrent des instants de détente ombragée. Je suis séduit par cette réalisation qui me charme en me faisant penser de temps à autre à la Grèce avec ses colonnes en pierre. Nous retournons dans la réserve par les passerelles. D’autres passerelles se dévoilent. Nous cheminons au cœur de la jungle de la réserve où nous sommes escortés par des papillons dont un grand tout blanc. La présence alentour des gratte-ciel de la ville apporte une note quelque peu fantastique à notre équipée dans la nature sauvages où s’épanouissent des oiseaux aquatiques, dont des patos (canards), des cisnes (cygnes), des sirirís (insectes)… et bien d’autres espèces du genre animal. Des sauces (saules) font partie des nombreuses essences d’arbres. Les minutes participes plaisamment à nos découvertes. Différents miradors offrent des vues attrayantes. La chaleur estivale a évaporé l’eau de la lagune. Par endroits, les pilotis des passerelles doivent, en période froide, enjamber des étendues gorgées d’eau. Sous un soleil ardent, à plus de trente degrés, nous cheminons une bonne heure sur ces réalisations humaines ; je suis admiratif devant l'ouvrage accompli dans la lagune qui s’apparente à une jungle à la végétation dense et luxuriante. Nous sortons de la réserve après quinze heures, nous marchons sur l’avenida Tristán Rodríguez, le long du boulevard ombragé Azucena Villaflor… et, en traversant un passage piéton, nous montons à bord du taxi de Pablo Francisco arrêté au feu rouge. Il nous dépose une quinzaine de minutes plus tard devant chez nous…



















































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