vendredi 19 janvier 2024

Estación Oasis Teleférico Parque Metropolitano à Santiago du Chili...

    Le ciel est bleu et le soleil brille. Gabriella nous accueille au petit-déjeuner de l’hôtel NH. Nous sortons peu après onze heures. Nous allons effectuer un retrait de pesos chiliens à la proche Scotiabank libre de toute commission. Nous nous rendons ensuite au Patio de Comidas [Aire de restauration] du centre commercial Costanera, situé au sixième étage. Nous déjeunons au Restobar Utopia. Nous nous rendons ensuite au niveau moins un du centre au guichet Turistik où Danielle nous accueille. Nous achetons un forfait de deux jours en car touristique riche de dix arrêts pour découvrir la ville de Santiago. Les brochures en anglais et en espagnol étant épuisées, elle nous en donne une en portugais.

    Nous retournons ensuite à l’hôtel suite à un mail reçu durant le déjeuner de Gotogate, le partenaire de Booking pour les vols d’avion en Amérique du Sud. Suite à une grève internationale des aéroports le 24 janvier, notre vol de retour à Buenos Aires est annulé. Nous validons le remboursement des billets et nous achetons un autre vol pour le lendemain avec la compagnie Aerolíneas Argentinas. La dame qui fait le ménage toque à la porte. Nous l’invitons à revenir demain pour la soulager dans son ouvrage. Nous ressortons après quatorze heures trente. Nous bavardons avec deux dames dans l’ascenseur. Je leur souhaite la bonne année. Nous allons à la réception pour ajouter une nuit à notre séjour suite à la grève. Les deux dames reviennent. L’une d’elles, Léonore, dont le prénom dans son origine grecque est issu du terme « eleos » [compassion], est Espagnole. Elle est en vacances au Chili. Elle me caresse amicalement l’épaule en me disant que, adolescente, elle a joué à l’école un petit rôle en français. Enjouée et de plaisante compagnie, elle est saluée par son prénom par un membre du personnel. Ces instants de partage font partie de la magie des voyages. C’est une joie de rencontrer de nouvelles personnes, même si la relation est éphémère. La mémoire cosmique garde l’empreinte à jamais de cette rencontre.

    Nous sortons de l’hôtel et nous allons nous promener sans but précis en raison du changement de programme dû à la perturbation à la cessation collective du travail à l’aéroport le 24 janvier. Nos pas nous dirigent vers une zone couverte de végétation qui semble attrayante. Nous suivons la rue Tajamar qui longe le building en verre fumé au bout duquel notre hôtel a pris place. Nous nous attardons devant une œuvre jaune vif en forme de spirale. Nous traversons un pont qui enjambe la rivière Mapocho. Nous continuons sur l’avenida El Cerro, ombragée et bordée de résidences. Contre toute attente, nous parvenons devant l’entrée de la Estación Oasis Teleférico Parque Metropolitano. Jahyarira nous accueille. Nous achetons à quinze heures dix deux billets pour six mille pesos [six euros]. Nous montons à bord d’une cabine dans les minutes suivantes. Les probables plus belles vues de la ville depuis le ciel se dévoilent. Je prends des photos. Nous traversons la station intermédiaire Tupahue sans nous arrêter ;  « Tupahue » signifie « lieu de Dieu » en langue mapuche. Nous arrivons une quinzaine de minutes plus tard à la estación [station] finale de Cumbre, conçue par l'architecte Carlos Landa, qui culmine à 820 mètres d'altitude. Nous découvrons un sanctuaire et une statue de la Vierge de l'Immaculée Conception qui domine la ville depuis le sommet  de la colline de San Cristóbal. Elle fut placée là en 1908 pour commémorer le cinquantième anniversaire de la déclaration du dogme de l'Immaculée Conception. Nous entrons dans une petite chapelle dans laquelle Jean-Paul II a prié et béni la ville de Santiago en avril 1987. Nous flânons. Nous voyons à distance les neiges éternelles de la cordillère des Andes. Le gratte-ciel Costanera [Gran Torre] de Santiago, situé à côté de notre hôtel, domine la ville de ses quelque trois cents mètres de hauteur. Construit en 2014 sous la houlette de l’architecte argentin César Pelli, c'est le plus haut gratte-ciel d'Amérique du Sud. Il est présent sur plusieurs de mes photos sans pouvoir passer inaperçu ! Nous nous attardons au niveau du Funicular de Santiago où je vois, sur une carte postale, une vue d’une superbe arche naturelle « La Portada » située dans la région d'Antofagasta au Chili.

    Les seize heures approchent. Nous décidons de revenir à la Estación Oasis. Carolina, de fines lunettes à la monture dorée, un piercing à la narine droite, la chevelure noire mi-longue, un chapeau noir sur le dos, scanne le ticket du retour. Deux jeunes filles montent avec nous dans une cabine. Lina et sa sœur Ema bavardent avec nous plaisamment durant toute la descente. Lina vit au nord de San Salvador de Bahia au Brésil et Ema à Sao Paulo. Elles sont nées du même père et deux mères différentes. Le beau-père (step-father) de Ema vit à Santiago où elles sont en vacances. Nous nous souhaitons le meilleur en nous séparant après leur avoir traduit quelques mots en français. Nous nous retrouvons fortuitement le long du trajet retour où nous nous attardons tour à tour devant un séduisant camping-car et un attrayant Combi de Volkswagen. Nous retournons nous désaltérer au Starbucks où Ignacia nous accueille…























































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