mercredi 3 janvier 2024

Flânerie dans le quartier de Palermo Soho à Buenos Aires et le long de la rue Armenia...

    Nous sortons après le déjeuner. Nous prenons un taxi juste devant chez nous. Nous montrons au chauffeur notre destination sur une photo de mon iPhone créée hier sur Corel avec un plan Google. L’avenida Córdoba est suivi majoritairement durant le trajet : avant le numéro 2400, je remarque au bord de l’avenue la présence d'un magnifique grand édifice ancien de couleur rose, aux façades « exubérantes » ; je verrai dans la soirée qu’il s’agit du Palacio de Aguas Corrientes. Le chauffeur nous dépose une quinzaine de minutes plus tard dans le quartier de Palermo Soho sur la plaza Serrano, le nom communément donné à la Plazoleta Julio Cortázar, l’écrivain argentin « rencontré » dernièrement dans le café London City.

    Un jeu de piste s’offre à nous pour trouver le magasin Elepants aux façades rose vif repéré à l’angle de deux rues lors de la première excursion en car touristique. Nous nous perdons agréablement en flânant et en observant. Nous revenons à la place Serrano pour changer de direction. Après d’autres chemins, nous trouvons le magasin à l’angle des rues Malabia et El Salvador. Nous entrons et nous achetons chacun un tee-shirt dont un de couleur jaune pour moi. Nous continuons ensuite de flâner dans le quartier de Palermo Soho. Nous faisons le tour de la plaza Inmigrantes de Armenia. A l’angle de Nicaragua et Armenia, je vois un échiquier peint en bleu ciel sur une table en fer à la terrasse du café Frose. Les pièces du jeu attendent deux joueurs pour avancer sur les cases blanches et bleues. J’entre dans le parc de la place d’Armenia pour admirer un Árbol de Navidad, un sapin de Noël, créé par les scouts El Ceibo du quartier avec des matériaux recyclables.

    Nous arpentons la rue Armenia riche de commerces et cafés-restaurants aux devantures attrayantes, dont El Patio et Mercado Soho. Je m’attarde à l’entrée d’un magasin où des photos défilent sur The Wall, une nouvelle génération de pantallas [grands écrans] Black Seal Tecnología au réalisme visuel proche de la réalité du regard humain. Un café du Pain Quotidien dévoile sa façade ombragée surmontée d’une terrasse. Un baroudeur s’active sur un smartphone debout du côté conducteur, portière ouverte, de sa voiture colorée et séduisante garée le long de la rue. Plus avant, je regarde une horloge avec des chiffres romains sur la façade en briques de la boutique de tenues de soirée Ayma ; les aiguilles se figent à 14 :44 sur la photo que je prends. Nous continuons nos découvertes par l’observation tout au long de la rue Armenia qui se termine sur l’avenida Córdoba. Une jeune fille blonde répond à mon sourire par un éblouissant sourire que j’apprécie pleinement ; les sourires échangés dans les rues semblent rares…

    Nous revenons sur nos pas en suivant le trottoir opposé. Un vélo attire mon attention devant le magasin Kiehl's, un superbe bouquet de fleurs est posé sur le porte-bagage. Plus avant, nous entrons dans le magasin de vêtements pour hommes Equus, suite à une grosse campagne publicitaire actuelle dans les rues de Buenos Aires de la chaîne de magasins de cette marque ; Patrick regarde les shorts. Equus, une entreprise familiale fondée par Eduardo Wolfsohn en décembre 1977, est dans sa troisième génération avec Pedro et Martín. Le magasin situé dans l’avenida Maipú à Buenos Aires fut le premier des quelque soixante magasins répartis dans toute la République argentine.

    Plus avant, nous nous installons à la terrasse du café-restaurant « Deli & Drinks Sans » à l’angle de la rue Costa Rica. Le café fait face au parc de la place d’Armenia. Joaquin nous apporte deux licuados banane et mangue. Je sirote le mien en savourant une part de gâteau au chocolat, léger et peu sucré. Le ciel est grand bleu et la température agréable. Un pigeon, posé sur la table voisine, semble avoir repéré la douceur. Malgré sa hardiesse, il renonce et s’envole. Je regarde défiler les passants avec le plaisir de découvrir de nouveaux visages, tous différents. Les seize heures s’annoncent quand nous réglons l’addition en espèces avec treize billets de mille pesos, dont la propina no esta incuida [le pourboire non inclus] dans la cuenta [l’addition]. Nous marchons sur rue Armenia qui se termine sur l’avenida Santa Fe de le sens opposé. Nous croisons une famille de probables touristes avec quatre enfants. Devant le café Frose, je vois cette fois un jeu de baby-foot posé sur le trottoir. Dès notre arrivée sur Santa Fe, nous montons sans attendre dans un taxi arrêté au feu rouge. Nous descendons à seize heures trente devant notre résidence. Nous donnons trois mille pesos [trois euros] à Nestor Arturo Pedraza en lui souhaitant une feliz año


































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