lundi 1 janvier 2024

Promenade au Puerto Madero à Buenos Aires et détente à l'hôtel Faena...

    Après le déjeuner, nous allons nous promener. Nous prenons un taxi qui passe devant chez nous. Carlos Donato nous dépose devant le Hilton le long de la rue Macacha Güemes. Nous entrons dans l’hôtel pour admirer la décoration de l’atrium vitré. Un petit Arc de triomphe est en cours de création pour les festivités du réveillon de la nouvelle année. Nous suivons ensuite le quai Juana Manuela Gorriti (1818-1892), une écrivaine argentine devenue célèbre pour les aventures de sa vie. Les cafés restaurants se succèdent. Les terrasses sont animées. Des œuvres se dévoilent le long de notre marche dont une fleur d'acier rouge, une œuvre de Marcela Cabutti réalisée en 2009. Le navire Costa Favolosa est en escale à Buenos Aires. Des visages fragmentés du David de Michel-Ange, une œuvre de Marta Minujín créée en 1972, étonnent nos regards. Le gratte-ciel original de la ICBC [Industrial and Commercial Bank of China] domine le port. Les brûlants rayons solaires m’invitent à acheter une casquette dans le magasin « I Love gifts » le long du quai Pierina Dealessi (1894-1983), une actrice italienne devenue argentine.

    Plus avant, nous traversons le pont Macacha Güemes pour suivre le quai Gorriti dans le dessein de traverser le célèbre Puente de la Mujer, un pont blanc à haubans à pylônes à contrepoids, pivotant pour le passage des bateaux, conçu par l'architecte espagnol Santiago Calatrava, sa première œuvre en Amérique latine, à la demande de l'homme d'affaires Alberto González, membre du « Groupe Madero » qui finança les quelque six millions de dollars de la construction. Fabriqué par l'entreprise Urssa dans la ville de Vitoria au Pays basque, le pont symboliserait un couple dansant le tango. Commencé en 1998, il fut inauguré en décembre 2001. Les frères du pont, le Samuel Beckett de Dublin et l’Alamillo de Séville furent conçus également par Calatrava…

    Un avion de ligne décolle et traverse le ciel. A une courte distance du pont, nous nous attardons devant la fragata « Presidente Sarmiento » qui devint en le premier navire-école argentin. Construit en Angleterre, transformé en musée de nos jours, il effectua une quarantaine de voyages autour du monde pour l'entraînement naval de la jeunesse argentine. Plus avant, nous voyons la façade de l’édifice magistral de la Douane de Buenos Aires, une œuvre des architectes Lanús et Hary inaugurée en 1910. L’édifice contraste avec les nombreux gratte-ciel du port. Nous traversons le pont Rosario Vera Peñaloza, nous découvrons la sculpture « Fuente de la vida » de Nicola Costantino. A proximité, une fresque sur la façade latérale d’un immeuble se dévoile.

    Une quinzaine de minutes plus tard, nous entrons dans l’hôtel Faena, repéré hier dans un guide touristique dans la librairie El Ateneo Florida. Nous vivons notre dernier thé de l’après-midi de l’année dans le décor riche d’œuvres d'art et de mobiliers variés et hétéroclites du Library Lounge. Des livres anciens, des canapés capitonnés sur du parquet, des candélabres en cristal, participent au bien-être des convives. L'hôtel a pris place dans l’édifice El Porteño, en briques importées de Manchester, construit en 1902, de l'un des plus grands moulins à blé du pays. L’édifice fut acheté par l'hôtelier et ancien créateur de mode Alan Faena. L'intérieur de l'hôtel et la décoration sont l’œuvre de Philippe Starck. Hernan s’occupe du service. Nous savourons chacun une douceur en sirotant une boisson chaude. Les employés de l’hôtel s’activent un peu partout pour la préparation des festivités du réveillon. Avant de partir, nous allons dans les toilettes ; une œuvre étonnante de Starck. Avant de sortir, je prends quelques photos de l’hôtel dont l’agencement est créatif et unique. Nous revenons ensuite chez nous dans un taxi qui dépose une dame devant l’entrée de l’hôtel…

































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