Nous sortons de l’hôtel après onze heures trente. Nous marchons sur l’avenue Vitacura et, avant de suivre l’avenue Providencia, je prends deux photos de Los Leones. Plus avant, nous traversons la Galería Paseo Las Palmas en passant sous la canopée pour suivre l’avenue Nueva Providencia où nous nous arrêtons au numéro 2020 pour déjeuner au restaurant vegan Katako. La jeune et souriante Betty nous accueille. Nous nous installons sur la terrasse ombragée par des parasols, qui borde l’avenue. Nous sommes les premiers clients sur la terrasse, d’autres déjeunent dans la salle intérieure climatisée. Betty parle quelques mots de français, appris à l’école, et cela lui fait plaisir de les employer pour le service. Le plaisir est partagé, car elle se montre habile à choisir ses mots. Nous choisissons des Quesadillas, de petites portions de crêpes fourrées au fromage et à l’avocat, servies avec du guacamole et du chili. Nous ajoutons des Falafel con hummus, des falafel accompagnées d'une portion d’houmous… et le plat du jour, du Seitán al cilantro con puré de zapallo, du seitan à la coriandre avec de la purée de potiron. De l’eau pétillante et une infusion de menthe fraîche accompagnent les mets savoureux qui enchantent les papilles. Le continuel mouvement de la vie nous entoure. Une brise rafraîchit l’air. Nous vivons de plaisants instants.
Au moment de payer, Patrick complète en espèces la propina de dix pour cent ajoutée sur l’addition. Après le déjeuner, nous revenons sur nos pas. A côté du restaurant, une dame nous accoste spontanément dans la rue pour bavarder avec nous. Elle nous demande d’où nous venons. Plus avant, à la sortie d’une station de métro, la dame qui vend des sifflets à oiseaux continue de souffler dans un sifflet pour attirer les clients. Les sonorités sont proches de celles des oiseaux. Parvenus vers la Sky Costanera, nous prenons la direction du Jardin Japonais. Le soleil brille ardemment. Nous cheminons devant l’entrée du téléphérique et nous montons une route qui mène au jardin japonais. Nous prenons des photos du panorama qui se dévoile au fur et à mesure de notre avancée. Nous arrivons à destination à quatorze heures dix. L’entrée du Jardín de la amistad, conçu par l'architecte Tadashi Asahi, est gratuite.
Le Jardin japonais, également appelé Jardin de l'Amitié, est géré par la Chambre de Commerce Chilio-Japonaise. Il a été inauguré deux fois, en 1978 et en 1997, après deux ans de travaux d’embellissement, par le prince impérial japonais Hitachise pour célébrer les cent ans de relation entre les deux nations.
Nous suivons un sentier. Il serpente dans le jardin qui s’épanouit sur un flanc de la colline de San Cristóbal. Malgré la chaleur, les visiteurs sont nombreux. La tour Costanera s’invite sur plusieurs photos de par sa présence incontournable dans la skyline de Santiago. Tout comme nous, d’autres visiteurs profitent de cette belle journée pour s’imprégner de la beauté du lieu. Le traditionnel pont est présent, mais il a « oublié » d’être rouge. Près d’une Yukimi, une lanterne en pierre gris clair, une roue à eau en bois surprend par sa présence au bord d’une petite chute d’eau. Une information annonce qu’une centaine de sakura, les célèbres cerisiers ornementaux du Japon, furent offert au jardin dans le passé ; le printemps et leur fleurissement sont derrière nous. Un jardin Zen surplombe le jardin à son point le plus élevé. Une petite rivière cascade doucement dans le jardin pour venir alimenter une lagune en contrebas où des nymphéas jaunes et roses… et une petite pagode élancée décorative en pierre… charment les regards. Nous côtoyons une petite bambouseraie. Deux jeunes garçons s’enlacent et s’embrassent sous un petit préau en bois au point le plus bas du jardin. Nous sortons de ce lieu de beauté et de bien-être un peu avant quinze heures et nous prenons tranquillement le chemin du retour…
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