vendredi 26 janvier 2024

Chronojournal d’une journée entre Santiago au Chili et Buenos Aires en Argentine…

    Le ciel est bleu et le soleil brille. La salle de ce dernier petit-déjeuner est peu animée. Morceaux de kiwis, tranchettes d’ananas, noix, amandes, raisins secs, morceaux de banane séchée, rondelles de banane, maní (arachides), petit pain aux graines tranché, toasté et tartiné de marmelade d'abricot composent la partition de ma collation. Une fois les bagages terminés, nous réservons une escapade à Punta del Este à la fin février. Nous regardons brièvement les horaires et les prix des vols pour l’Uruguay.

    Nous quittons la chambre à dix heures trente. Javier nous accueille jovialement à la réception comme le jour de notre arrivée. Nous réglons la nuitée supplémentaire. Marta, à l’accueil de la clientèle,  qui parle uniquement espagnol, nous invite à écrire notre demande via son smartphone équipée d’une application efficace de traduction qui permet d’entrer des phrases entières. Nous l’informons de l’arrivée de notre taxi à onze heures en lui donnant le nom de la réservation. Elle nous invite à nous asseoir sur un des canapés devant le grand escalier moquetté en rouge grenat. Felipe arrive en avance. Nous montons à bord de son monospace Maxus gris clair. Je dis feliz año à Marta qui me caresse l’épaule, touchée par mon souhait de bonne année. Nous arrivons à l’aéroport à onze heures onze. Felipe nous dépose devant la porte 4 du terminal T2. L’ouverture de l’enregistrement de notre vol AR1285 s’annonce à onze heures vingt. Patrick intègre la file d’attente pour le dépôt de notre valise en soute et je me procure les cartes d’embarquement imprimées par une borne automatique. Je m’assois ensuite sur le sol près des guichets pour attendre notre tour. Un couple se présente avec plus de quatre valises. La grève des aéroports d'hier explique peut-être la présence d’autant de voyageurs. Une trentaine de minutes s’envolent pas à pas.

    Le moment venu, je rejoins Patrick devant le guichet où il s’avance. Midi passe. L’étape suivante est le contrôle des passeports. Devant nous, deux jeunes filles sont préoccupées par leur vol qui risque de partir sans elles. Elles sont autorisées à doubler tout le monde. Nous sortons à douze heures vingt-trois du contrôle. Dix minutes plus tard, nous sortons cette fois du contrôle des bagages. Nous nous rendons alors au Sky Team Lounge. Nous sommes accueillis au buffet par Arleta. Nous déjeunons frugalement. Nous sortons du salon à treize heures vingt. Nous nous rendons à la porte d’embarquement E4. Je m’éloigne pour prendre en photo « notre » avion ; un Boeing 737 de la compagnie Aerolíneas Argentinas. Nous attendons avec les autres passagers. Un garçonnet occupe son temps à faire des cabrioles dans l’allée devant mon siège. Il se désaltère de temps à autre avec un jus de fruits en bouteille plastique. Ils s’amuse à porter les bagages à main de sa mère, de sa tante et de sa grand-mère qui sont tout sourire. Nous embarquons à quatorze heures dix. Tel le Tardis, au regard du nombre important de passagers, l’avion semble plus petit à l’extérieur qu’à l’intérieur. L’avion est complet. Un bambin est assis à la place devant mon siège. Sa petite main explore et ses yeux scrutent au travers du hublot. L’avion se met en mouvement à quatorze heures trente et décolle vingt-cinq minutes plus tard. J’échange de temps à autres des regards et des sourires avec le bambin. Je prends quelques photos de la Cordillère des Andes avant de commencer la lecture sur l’iPhone d’une nouvelle enquête de Sherlock Holmes, intitulée « Le Diadème de Béryls ». J’apprends le nouveau mot « abstruse », qui signifie « difficile à comprendre ». Je termine la lecture de l’enquête magistrale vers seize heures vingt. L’avion survole une plaine quadrillée de champs, de routes et de futaies. Nous survolons ensuite la ville tentaculaire de Buenos Aires. L’avion est en descente, la pression dans les oreille se fait sentir. Je prends diverses photos de cette impressionnante étendue de maisons et constructions diverses. Le centre-ville avec ses buildings et ses gratte-ciel entre en hauteur dans notre champ de vision. L’être humain est vraiment un bâtisseur ; le nombre de bâtiments qui s’élèvent dans le ciel est confondant. Patrick bavarde durant la descente avec le jeune Chilien assis à sa gauche. Il vient pour un long week-end à Buenos Aires avec trois amis. Le Boeing atterrit à seize heures trente-trois.

    Nous descendons sur le tarmac par un escalier d'embarquement et de débarquement. Je prends une photo du Boeing. Nous montons à bord d’un car de transit qui nous dépose au terminal. Une jeune fille sympathique procède aux formalités d’entrée en Argentine. Notre venue est considérée comme une nouvelle arrivée dans le pays. Aucun coup de tampon n’est donné sur nos passeports ; les formalités sont plus souples qu’au Chili. Nous montons à dix-sept heures quinze dans un taxi. Nous roulons devant le superbe joyau architectural du bord de mer du Club des Pêcheurs de Buenos Aires situé sur une longue jetée qui avance sur les flots. Un homme est allongé sur un matelas sur le trottoir à l’angle de deux rues après le jardin japonais. Ruben nous accueille à la descente du taxi et nous aide à sortir les bagages du coffre. Quel accueil chaleureux ! Une fois nos affaires déposées dans l’appartement, nous allons au Starbucks près de chez nous pour un dîner frugal. Eugenia nous accueille. Nous prenons place à la longue table ovale commune. Je sirote un chocolat chaud au lait de coco en savourant deux tranches de cake…






























































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