Nous allons déjeuner une dernière fois chez Exki. Nous allons ensuite au Starbucks, en face, où Alex, qui parle français, nous accueille et prend la commande. Nous prenons place en terrasse. Patrick se fait plaisir avec une tranche de cake à la banane et un cappuccino. Je savoure une part de tarte aux figues pistaches en sirotant une infusion à la menthe. Nous allons ensuite découvrir une célèbre bibliothèque.
Plus tard, Ianthe, une étudiante asiatique, une longue chevelure noire, vive et souriante, née à Anvers, nous accueille à la Bibliothèque patrimoniale Hendrik Conscience qui porte le nom de l’écrivain belge d'expression néerlandaise né en 1812 à Deux-Nèthes dans l’Empire français (Anvers aujourd’hui) et mort en 1883 à Ixelles, un quartier de Bruxelles. Nous découvrons la salle Nottebohm, la partie historique de la bibliothèque, où une bonne partie des livres anciens reliés sont de langue française. Le bois et le fer forgé sont à l'honneur. Je prends en photo quelques tranches de livres.
En sortant, je vois qu’une cérémonie de mariage va se dérouler dans la proche église Saint-Charles. Pour la circontance, deux massifs fleuris ont été disposés de part et d’autre de l’entrée de l’édifice religieux. Les invités sont sur leur trente-et-un. Un couple est arrivé à bord d’un combi rouge et blanc. Nous flânons dans le quartier. Nous nous attardons devant la vitrine de la librairie Demian qui signale, par une enseigne lumineuse, un rayon de poésie. Nous prenons la direction de la galerie dorée.
En chemin, nous nous attardons devant le gratte-ciel Boerentoren, « La tour des Paysans » en français. Début 2020, KBC, le propriétaire du gratte-ciel, a entrepris la rénovation du bâtiment pour le transformer majoritairement en appartements. Nous croisons un possible Cyrano de Bergerac sur un passage piéton.
Will nous salue au Lloyd Coffee. Patrick s’offre un cup cake au chocolat avec un cappuccino. Nous prenons place sur le canapé Chesterfield. Je poursuis la lecture des aventures d’Anne Bonny, tout en savourant une part de gâteau à la cannelle et en sirotant un thé rooibos. Grâce à la magie du roman, je vis à la fois au début du dix-huitième siècle et au début du vingt-et-unième siècle. Bien qu'Anne et tous les protagonistes du roman historique soient morts aujourd'hui, ils vivent en moi au travers de la magie des mots. Nous sortons pour une dernière fois du café et de la galerie dorée. Je me retourne pour embrasser d’un dernier coup d’œil ce lieu de beauté et de bien-être ; impermanence !
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