jeudi 22 août 2024

Traversée de la rivière Escaut sous et sur les flots…

    Nous sortons de l’appartement en fin de matinée pour aller déjeuner en terrasse chez Foodmaker. Après le repas, nos pas nous mènent à la galerie « dorée » sur le Meir pour des instants de détente gourmande et de lecture. Je m’installe sur un duo Chesterfield en cuir patiné marron. Patrick sirote un cappuccino en savourant un cupcake au citron. Je teste un donut à la noix de coco avec un thé vert matcha chauffé à la température demandée par la jeune Anuj qui porte un prénom sanscrit ou indien ; la recherche sur le web sera incertaine. Je commence la lecture du roman historique « La tigresse des mers ou Les vies tumultueuses d'Anne Bonny » de Pamela Jekel. Les minutes plaisantes se passionnent. Je suspends la lecture en page 23.

    Nous quittons ce havre de beauté pour aller traverser la rivière Escaut. Nous nous dirigeons vers l’entrée du tunnel Sainte-Anne qui passe sous la rivière. Les deux bâtiments d'entrée furent conçus par l’architecte belge Emiel Van Averbeke. Un double escalier mécanique historique, avec une palier intermédiaire, est descendu. Le tunnel, qui mesure 572 mètres de long, est emprunté par nombre de personnes à vélo ou à trottinette. Le tunnel piétonnier, classé, situé près du centre historique, fut construit dans les années 1930. À cette époque, il était hors de question d’entraver la navigation par un pont. Les escaliers mécaniques à l'ancienne en bois, de couleur rouge,  nous emmènent à environ trente mètres sous la surface. A mi-parcours, nous photographions deux fresques latérales. Parvenus sur la rive opposée, nous marchons le long de la rivière en prenant. La rive gauche dévoile un espace vert attrayant le long de la rive. Trois bateaux de croisières fluviales sont amarrés de l’autre côté de la rivière.

    Nous revenons sur l’autre rive, en prenant cette fois un ferry. La traversée est gratuite. Nous montons à bord du Vlaanderen (Flandre) à quinze heures dix. La traversée dure un peu plus de cinq minutes. Nous débarquons au niveau du château. Nous nous rendons sur la place de la mairie. Devant nous, deux jeunes garçons avec leurs grands parents portent les mêmes vêtements originaux. Nous achetons une carte postale pour notre amie Maya au Canada. Dans la vitrine de la boutique de souvenirs, je vois la fusée de Tintin et Milou. Nous passons devant la cathédrale. Nous renonçons à la visiter, car l’entrée est payante. Le billet revient à douze euros par personne !?

    Nous nous rendons au Starbucks de la place Verte. Jennifer nous accueille et Jun prépare les boissons. Nous les sirotons en terrasse. Je regarde plaisamment défiler les passants. Après des instants de farniente, nous retournons tranquillement chez nous. En chemin, nous achetons à la Bpost, vers chez Theo, un carnet de cinq timbres pour l’envoi de cartes postales. Un monsieur pressé fait son cinéma pour passer plus vite. Un des employés le fait passer devant les autres malgré un numéro de ticket éloigné du dernier affiché sur les deux écrans. Plus tard, dans la rue, je vois un homme en fauteuil roulant privé d’une partie de ses deux mains et de ses deux jambes. Un système a été fixé au moignon de sa main droite pour lui permettre d’accéder aux commandes...



































































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