mercredi 31 juillet 2024

Ciel bleu et soleil sur les flots en Océan Atlantique...

 












Pensée du jour

 Le vocabulaire employé pour décrire la nature trahit souvent les intérêts supérieurs des humains qui l’habitent. De fait, le discours utilitariste remplace le terme « nature » par celui de « ressources naturelles » et se concentre sur les aspects de la nature qui peuvent être appropriés par des usages humains.


James C. Scott

mardi 30 juillet 2024

Seconde journée dans la brume sur l’océan Atlantique...

 









Pensée du jour

 La société multiplie les lois afin que les politiques persuadent les citoyens qu'ils se soucient d'eux. Or ils réduisent nos libertés et créent des impasses, comme celle dans laquelle se trouve notre pauvre Fatou.


Eric-Emmanuel Schmitt

samedi 27 juillet 2024

Embarquement sur le navire Queen Mary II au port de Brooklyn…

    Lors du petit déjeuner dans la salle en demi sous-sol du Lodge Red Hook, nous partageons la table de Real et Linda, un couple canadien. Ils sont venus du Québec en voiture à Brooklyn, le trajet a duré neuf heures. Ils vont vivre demain une croisière sur un navire MSC aux Caraïbes. Aujourd’hui, ils vont découvrir Manhattan. Nous quittons la chambre après onze heures trente. Nous confions nos bagages à la jeune réceptionniste. Nous nous rendons au Whole Foods Market. Souvent dans Brooklyn, des livres sont offerts le long des rues. Tanjina nous accueille à la caisse. Ses parents vivent au Bangladesh. Nous déjeunons sur la terrasse. La température, de 26 degrés Celsius hier, est montée de trois degrés aujourd’hui.

    Après le repas, nous allons au Starbucks sur la rue Smith. Nous sirotons une boisson à la table commune. Je regarde les passants dans un continuel va-et-vient. Un jeune homme, en short rouge et polo rose, passe devant la porte d'entrée du café, à l'angle des deux rues, en portant un plateau Dunkin. Une ravissante jeune fille a la longue chevelure blonde entre dans le café. Son visage s’illumine d’un magnifique sourire en rejoignant à la table commune une autre jeune fille à la longue chevelure noire, au minois quelque peu asiatique, dont le visage est également radieux dès l’entrée de son amie. Elles s’étreignent. Dans la minute suivante, la dernière arrivée va prendre au comptoir une boisson qu’elle a commandée sur l’application Starbucks avant de venir. Elles bavardent avec animation, rient d’un rien, tout en s’activant sur leur smartphone.

    Vers quatorze heures trente, nous retournons au lodge Red Hook par le même chemin qu’hier. Les quinze heures s’annoncent à notre arrivée. Un taxi est commandé. Il arrive sept minutes plus tard. Luis, qui parle un peu l’italien, nous conduit au port numéro douze. Le trajet dure cinq minutes pour un coût usurier de vingt dollars. Dans la minute suivante, Betty nous accueille au terminal de croisière. Helga nous invite, après le rapide contrôle des bagages, à aller directement vers les guichets d’embarquement. Artie, un charmant monsieur âgé, nous dirige au check in 22 où Karen nous accueille pour les formalités. Nous prenons un escalator. Jacky nous invite à monter à bord. Nous sommes sur le navire Queen Mary II quinze minutes après notre arrivée au port ; une première depuis que nous voyageons sur le vaisseau amiral de la Cunard. Nous allons directement dans la cabine 6151 que nous allons occuper durant la traversée de l’océan Atlantique. Wisnu, notre cabiniste originaire d’Indonésie, nous souhaite la bienvenue. Nous nous installons. Nous allons ensuite sur le pont promenade sept. Patrick appelle Francette. Nous prenons des photos. Toutes les chaises longues côté Manhattan et statue de la Liberté sont occupées.

    Plus tard, nous nous installons à une table d’un des bow-windows du buffet au pont sept. J’œuvre sur l’ordinateur. Le navire a levé l’ancre. Vers dix-huit, je vais prendre quelques photos de New York, au loin… Nous dînons à dix-huit heures trente. Mark, un serveur, me souhaite la bienvenue et me demande de quel pays je viens. Il aime mes Diamond’s glasses. Meylia débarrasse la table...