mercredi 3 juillet 2024

Hier... Ouragan sur Santo Domingo en République dominicaine…

    Nous prenons le petit déjeuner plus tôt dans la salle de restaurant de l’hôtel. À huit heures trente, nous sommes à bord de la navette du Staybridge qui nous dépose cinq minutes plus tard au terminal D de la compagnie American Airlines à l’aéroport International de Miami. Quinze minutes après notre départ de l’hôtel, les deux valises noires, achetées chez Walmart, sont copieusement entourées, embobinées, d’un film plastique bleu par un jeune homme habitué au maniement. Un peu plus tard, Jenny nous apporte son concours efficace pour l’impression des deux cartes d’embarquement à partir d'une borne automatique. Elle vérifie les E-tickets pour l’entrée en République dominicaine. Tout de suite après, Zenna, souriante, enjouée et cordiale, nous accueille pour l’enregistrement des deux valises filmées. Dans les minutes suivantes, Alicia vérifie nos cartes d’embarquement avant de pouvoir accéder à la courte file d’attente pour le contrôle des bagages à main. Au préalable, les passeports sont contrôlés et une photo de notre visage est effectuée. À neuf heures vingt, nous sortons du contrôle des bagages à main. Nous nous dirigeons avec nos valises cabine vers le salon American Express situé au niveau quatre, vers la porte d'embarquement douze, accessible par un ascenseur semi-circulaire vitré. À neuf heures trente-cinq, nous sommes installés à une table dans le salon animé. Des avions décollent à tous moments. Je prends une photo de quelques avions au sol depuis les vitrages. La décoration du salon fait la part belle aux voyages. Il est vaste et les voyageurs nombreux. Je reprends la lecture des œuvres de Conan Doyle sur le Kindle dans l'iPhone. Je lis le chapitre intitulé « Le problème final ». Sherlock Holmes et le Dr Watson arrivent à Meiringen en Suisse où nous avons découvert le musée du célèbre enquêteur. Nous déjeunons à onze heures dans le salon.

    Une trentaine de minutes plus tard, nous nous rendons à la porte d’embarquement D50 où nous arrivons après trente minutes de marche dans le terminal D. En chemin, une dame élégante coiffée d’un chapeau s’avère être un mannequin ; je suis séduit ! Plus avant, des habitants du règne aquatique participent à la décoration plutôt succincte du terminus. Arrivé à destination, Patrick appelle ses parents. Je sirote un thé vert matcha au lait d’avoine acheté chez Peet’s Coffee situé juste en face de la porte D50. Un peu plus loin, en bas d'un escalator, je vous un sapin de Noël qui s’étonne de sa présence dans la décoration du terminal. L’avion, dans lequel nous allons monter à bord, arrive à midi vingt-deux avec une trentaine de minutes de retard. Les passagers débarquent l’air serein. Une dizaine de minutes plus tard, leurs bagages sont déchargés de la soute. Je prends deux photos. Une charmante dame âgée s’adresse à nous en espagnol pour appeler sa sœur Raquel. Une autre passagère de langue espagnole prend le relais pour joindre la correspondante.

    Les minutes passent dans l’incertitude. Nous apprenons que notre vol a été annulé en raison d'un ouragan, un cyclone tropical, qui se trouve sur la République Dominicaine et au sud de l'île ; Santo Domingo et les alentours sont dans la tourmente. Nous nous rendons à la porte D14 au service de re-réservation. Dans l’intervalle, pendant que Patrick est dans la file d’attente, je réserve sur Booking sur l’iPhone une chambre d’hôtel pour la nuit qui vient. J’envoie un message à Pablo, le chauffeur qui devait nous emmener à notre hôtel à Santo Domingo. Une fois notre tour venu, contre toute attente, la dame qui nous accueille nous indique que nous sommes inscrits dans la standby [liste d’ »attente] du prochain vol de 16:56. Elle nous informe que les deux valises enregistrées seront transférés dans le nouvel avion. Nous nous rendons alors à la porte d’embarquement D26 où nous attendons l’arrivée d’un membre de la compagnie American pour l’attribution des sièges.

    Les quinze heures s’envolent… sans nous. Sur un des écrans de la porte D26, les trois premières lettres de nos deux noms, ainsi que la première lettre de nos prénoms, apparaissent dans la liste « Standby ». Nous achetons par tranquillité deux places dans un taxi pour nous rendre à notre hôtel ; nous ignorons si le premier chauffeur nous aura attendu ! Jusqu’à maintenant, nous avons effectué huit mille pas dans le terminal D depuis notre arrivée ce matin, soit près de six kilomètres selon l’application Podomètre. Le terminal D, qui couvre une surface de 350.000 m², est long de plus de deux kilomètres avec une cinquantaine de portes d’embarquement ! Amazing dirait notre amie Faina, la mère d'Alex...

    A dix-sept heures quinze, le vol s’annonce complet… sans nous à son bord. Nous partons alors à la recherche des deux valises enregistrées. Après des péripéties, Patrick trouve une première valise et, plus tard, Johnny déniche la seconde qui a été déposée dans un local fermé à clé avec d’autres valises… en souci. Nous sortons du Terminal D pour aller prendre un taxi. Seuls les taxis bleus peuvent circuler dans la zone de l’aéroport, les taxis jaunes sont destinés aux trajets en dehors de l’enceinte de l’aéroport. Une agente de l’aéroport appelle un taxi bleu. Emilio nous prend à bord du sien et nous emmène à l’hôtel Comfort Suites Miami Airport North. À dix-huit heures vingt, Brayan nous accueille et nous attribue la chambre 112. Comme nous devons quitter les Etats-Unis demain au plus tard dans le cadre des 90 jours autorisés, la soirée se déroule à trouver une destination en dehors des territoires affiliés aux USA. Tous les vols pour Santo Domingo étant complets, de guerre lasse, nous trouvons finalement un vol pour nous rendre à Nassau au Bahamas avant de rejoindre Morphée…






































Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

André et Patrick auront plaisir à lire vos impressions sur le blog...