mardi 16 juillet 2024

De Nassau aux Bahamas à Miami en Floride...

    Nous quittons la maison à dix heures. Patrick prend le volant de la Kia Rio. Nous roulons en direction de l’aéroport de Nassau. Nous effectuons un plein de carburant à la station Shell avant d’arriver à destination. Comme chaque jour depuis notre arrivée sur l'île, la température dépasse les trente degrés. Kenzy nous accueille chez Hertz pour le retour de la voiture. Il transmet en direct avec son talkie-walkie notre bonjour à Maxine qui apprécie pleinement notre salutation. Nous allons ensuite faire enregistrer les deux valises noires au comptoir American Airlines. Dondre, un natif de l’île, nous accueille et, après un assez long coup de fil énigmatique, il délivre nos cartes d’embarquement. Patrick émet la possibilité que notre présence aujourd’hui, prévue dans un autre vol, celui initial que nous devions prendre à Santo Domingo, motive l'appel. Nos noms devaient apparaître deux fois dans le terminal d'ordinateur de American. Hier soir, nous étions conviés à effectuer le check in on line sur cet autre vol, que nous pensions annulé. Nous prenons ensuite la direction du contrôle des bagages qui s’effectue dans un délai court. Nous passons devant le portrait de Sir Lynden 0. Pindling (1930-2000) le père de la nation. Le chiffre 242 énigmatique, illuminé d’ampoules, surprend par sa présence décorée de ballons jaune, bleu clair et bleu marine.

    Nous entrons alors, contre toute attente, aux États-Unis. Nous sommes dans le vaste hall du U.S. Customs and Border Protection. Une foule de passagers se dévoile. Ils suivent une longue file d’attente. Nous entrons dans la queue. Nous piétinons une petite trentaine de minutes. Une dame blonde, une agente des États-Unis, courtoise, procède au contrôle de nos passeports. Nos dix doigts sont numérisés. Elle nous demande dans quel pays nous habitons. Elle demande la durée de notre séjour à Miami. Quand nous parlons de Airbnb, son visage s’illumine. En nous restituant les passeports, elle nous salue en français avec le sourire. Nous sommes en territoire US aux Bahamas ! Nous allons nous asseoir à une table commune dans l’aire de restauration. J’entre dans la file d’attente du Starbucks. Je commande à Jadyn un cappuccino et un matcha au lait d’avoine… en ajoutant deux parts de cake à la banane, que le jeune garçon chauffe légèrement au four. Des Lärabar participent à notre repas.

    Après le déjeuner, nous nous rendons à la porte C52 pour l’embarquement. Un couple francophone, qui habite aux Antilles avec leurs enfants, se rend en France en vacances. Après une nuit à Miami, toute la famille s’envolera demain pour l'hexagone. Nous marchons sur le tarmac. Nous embarquons à quatorze heures quinze au moyen d’une passerelle coudée inclinée, une première dans nos voyages en avion. Mes genoux apprécient la rampe d'accès. Nous nous assoyons dans la rangée numéro neuf où la place pour les jambes est spacieuse. Un bébé grimaçant pleure et s’agite sur le siège devant Patrick. Nous roulons sur le tarmac. Un avion de la ligne United prend place après nous pour s’élancer dans le ciel. Le Boeing 737 prend son envol huit minutes avant quinze heures. Nous survolons le lac Killarney aux superbes nuances d’émeraude. Dans les secondes suivantes, ce sont des nuances de turquoise qui s’offrent à nos regards éblouis.

    Nous amorçons la descente vers les côtes de Floride à quinze heures quinze. Nous survolons des zones urbaines, des étendues d’eau, des marais salants, des zones commerciales… Nous atterrissons à quatorze heures vingt-neuf. Nous roulons sur le tarmac jusqu’à la porte de débarquement. Le bébé continue de s’agiter dans les bras de sa maman comme durant tout le vol. Le MIA monorail circule. Neuf minutes plus tard, le pilote coupe les moteurs. Les jeunes parents nous sourient et nous saluent quand nous débarquons. Nous nous rendons dans la zone d’arrivée des bagages. En chemin, je m’attarde devant l’aire de jeux pour enfants Plane Fun. Nous arrivons au carrousel à bagages numéro 24 juste avant seize heures. Munis de nos quatre valises, nous sortons et attendons devant la porte des arrivées numéro trois. Des échanges de sms se font avec la société de taxis où nous avons acheté précédemment une course vers notre appartement.

    Pedro arrive une vingtaine de minutes plus tard à bord d’une voiture Hyundai Accord rouge foncé. Vingt minutes plus tard, il nous dépose dans une jungle en béton devant le Condomium Centro au 151 Southeast 1st Street à Miami Downtown. Emmanuel nous accueille au Front Desk. Il vérifie nos noms dans l’ordinateur de la résidence. Nous montons au 22ème étage avec une dame élégante qui se rend au 34ème. Elle parle plaisamment quelques mots de français. Sa silhouette agréable me fait penser à feu Shannen. Nous entrons dans le studio 2210 à gauche devant les ascenseurs. Il se situe dans l’angle du gratte-ciel. La vue depuis les baies vitrées embrasse la jungle de béton riche de buildings et de réseaux routiers. L’océan apparait sur une photo. Nous déposons nos affaires et nous allons faire des courses.

    En chemin, nous nous arrêtons dans un Starbucks à l’angle de la troisième avenue et de la première rue. Nolsen nous accueille et prend la commande. Doreen prépare les boissons. Je vois qu’elle utilise du lait d’avoine de la marque Dream. Je souhaite une bonne soirée en français aux deux agréables jeunes filles en les appelant par leur prénom. Elle me gratifient d’un beau sourire. Dans les minutes suivantes, deux blocs plus loin sur la troisième avenue, nous arrivons au Whole Foods Market. Je termine de siroter mon chocolat chaud assis à une table de la terrasse. A une table derrière moi, un beau jeune homme en short et tee-shirt bavarde sur son smartphone. Des rires ponctuent la conversation. Je le suis du regard quand il s’éloigne. Quelle sera sa vie ?! Les années passent si vite. J’avais son âge, il n’y a pas si longtemps dans le flot du temps. Brianna nous accueille à la caisse. Je pense à Brianna, la fille aînée de Grace, dans la série Grace & Frankie. En revenant dans notre chez-nous temporaire, nous passons devant un homme assis sur le trottoir qui semble privé de domicile. Toutes ses affaires, dont une valise, sont réunies dans et sur un caddie…





































































































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