jeudi 22 février 2024

De Buenos Aires en Argentine à Puerte del Este en Uruguay...

    Nous sortons de l’appartement à huit heures trente. Nous montons dans le taxi de Javier Adrian qui s’arrête pile devant nous quand nous sortons du garage de la résidence ; le chauffeur a dû repérer notre valise. Il porte le patronyme d’un célèbre Grec de Sicile (la Grande Grèce), né et mort à Syracuse avant la naissance du Christ, qui fut un grand scientifique, physicien, astronome, mathématicien et ingénieur. Quinze minutes après avoir quitté l’appartement, nous sommes à l’aéroport Jorge Newbery. Sabrina nous accueille à huit heures cinquante pour l’enregistrement de notre valise au comptoir Aerolíneas Argentinas. Après le contrôle des bagages, la souriante Clara nous accueille pour le contrôle des passeports. Une photo du visage et la prise de l’empreinte du pouce droit, comme pour le précédent vol, sont effectués. Les neuf heures quinze s’envolent quand nous terminons les contrôles qui donnent sur les boutiques en duty free. Le trafic des voyageurs est fluide aujourd’hui. Nous avons « gagné » une heure dans les contrôles au regard du précédent vol. Au café Florida Garden, Patrick achète à Matana un chocolat chaud et un croissant. Au fond de la salle, un grand écran diffuse des actualités, sportives notamment, et des publicités en continu. En attendant d’embarquer, je termine la lecture de l’enquête de Sherlock Holmes intitulée « L’employé de l’agent de change ». Je recherche ensuite un restaurant végétarien à Punta del Este. Je trouve le restaurant Oli Healthy Food dans la rue Florianopolis. Je regarde la parité de la monnaie de notre destination. Cent pesos uruguayen valent environ deux euros cinquante. La porte d’embarquement a changé ; nous allons à la numéro 17 vers dix heures quarante-cinq. Après un court trajet en car pour nous rendre jusqu’à l’avion, à onze heures quinze, nous sommes assis aux places 11A et 11B. Les valises cabine sont majoritaires dans les compartiments à bagages au-dessus des rangées de sièges. Un steward cherche de la place pour le bagage d’une passagère. Une autre met sa valise dans un compartiment situé bien après son siège alors qu’un compartiment était libre plus en avant ; elle aura probablement de la difficulté pour le récupérer quand les passagers occuperont l’allée pour sortir coude à coude.

    Les moteurs vrombissent, les consignes de sécurité en espagnol sont débitées, l’avion roule sur le tarmac, prend de la vitesse pour se positionner au début de la piste d’envol. Il s’élance à onze heures trente-trois et s’élève dans le ciel bleu dans les secondes suivantes. Je prends quelques photos durant le décollage, dont deux de la zone de l'aéroport. Le hublot donne sur l’aile à bâbord, à gauche, car nous volons en avion et non en bateau-volant comme dans un épisode du Dr Who. Je gagne une partie du Solitaire et je commence une nouvelle enquête de Sherlock intitulée « Le Gloria-Scott » qui s’avère être la première affaire à résoudre du célèbre Holmes. Nous survolons la côte et, dès midi, contre toute attente, nous commençons déjà une longue descente vers notre destination. Nous survolons Punta del Este. Nous atterrissons à midi six, après seulement trente minutes de vol sur les cinquante-cinq annoncées, à l’aéroport international Capitán de Corbeta Carlos A. Curbelo, distant d’une vingtaine de kilomètres de Punta del Esta. Les cliquetis des ceintures de sécurité se laissent entendre simultanément. Des passagers sont déjà debout dans l’allée. L’escalier roulant pour débarquer se positionne. Moins de dix minutes après l’atterrissage, les passagers débarquent ; une rapidité étonnante qui surprend par sa rareté dans nos précédents voyages aériens. Le ciel est moutonneux comme en altitude. Notre avion est le seul en vue sur le tarmac. Je le photographie. Nombre de publicité pour les touristes jalonnent le parcours dans l'aéroport. Notre valise nous attend déjà, une fois le contrôle des passeports effectué par la souriante Mélanie. Nous sortons rapidement de l’aéroport, escortés par notre chauffeur.

    La chaleur nous enveloppe. À midi trente huit, nous sommes à bord du taxi de Martín, réservé sur Booking avant le départ, qui nous donne sa carte. Nous roulons parmi des résidences, des condominiums, des villas, baignés dans la végétation luxuriante et les nombreuses parcelles engazonnées. Parfois, je me crois aux États-Unis. Après une vingtaine de minutes de trajet, en bord de mer, nous arrivons à treize heures à l’hôtel Solerios. Pia nous accueille chaleureusement. Nous lui confions nos bagages. Les chambres étant disponibles à partir de quinze heures, nous déjeunons à la terrasse du restaurant. Antonella est notre charmante hôtesse pour le repas. Patrick choisit un risotto aux champignons. J’opte pour une salade de quinoa. Pia nous apporte les deux cartes magnétiques de notre chambre, la 209, située au deuxième étage. Antonella nous apporte des amuse-bouche durant la préparation des mets. La terrasse ombragée est agréablement tempérée. Patrick entend les oiseaux, absents au centre de Buenos Aires, ce qui explique peut-être la recrudescence de moustiques. J’apprécie ce bien-être loin des bruits continuels de la capitale de l’Argentine.

    Les quatorze heures dix s’annoncent en fin de repas. Nous pouvons monter dans notre chambre. Nous nous installons. Nous allons ensuite au supermarché Disco Fresh Market, sur l’avenida Italia, situé à une dizaine de minutes à pied de l’hôtel. Nous passons devant un magasin Natuzzi, un des nos fournisseurs principaux chez Vuargnoz Salons. Pasquale Natuzzi, né à Matera en mars 1940, entrepreneur et styliste, est le fondateur et président du groupe Natuzzi. L’implantation de magasins à son nom se poursuit un peu partout sur la planète. Après une soixantaine d’années de défis et d'intuitions, Pasquale se trouve à la tête de la plus grande entreprise italienne de meubles, avec des usines italiennes et étrangères (Chine, Brésil et Roumanie…) ; plus de six mille collaborateurs de part le monde participent à ce succès planétaire… dont ses deux filles Nunzia et Annamaria, et son fils Pasquale Junior.

    Priscilla nous accueille à la caisse au Fresh Market qui a des airs de Whole Food Market, la chaîne de supermarchés bio aux Etats-Unis, propriété aujourd’hui du groupe Amazon qui publie nos livres dans différents pays. Nina, une dame venue d’Argentine, se trouve avec nous dans l’ascenseur quand nous ramenons les courses à l’hôtel. Elle entre en même temps que nous dans l’ascenseur quand nous ressortons pour aller nous désaltérer ; quelle synchronicité ! Nous bavardons un instant avec elle. Serrana nous accueille au Starbucks sur l’avenida Pedragosa sierra. Nous sirotons chacun un chocolat chaud. Après un achat de noix de pécan auprès de Leonor au magasin El Naranjo à côté du Starbucks, nous allons repérer le restaurant végétarien Oli Healthy Food dans la rue Florianopolis qui dévoile un quartier résidentiel baigné de végétation luxuriante riche d’arbres magnifiques. Je m’attarde devant quelques belles maisons. Ensuite, nous revenons sur nos pas et nous allons à la pâtisserie salon de thé Baipa sur l’avenida Rosevelt pour acheter deux douceurs pour le dîner. En chemin, nous nous attardons devant le gratte-ciel circulaire en verre de l’hôtel Don Majestic qui a ouvert ses portes en 2019 et nous traversons l’avenue des Alpes. Après notre achat de douceurs dans la pâtisserie animée, nous revenons tranquillement à l’hôtel, pour une première soirée à Punta del Este en Uruguay, après environ deux heures trente de marche et près de neuf kilomètres parcourus depuis ce matin…

























































































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