Lily nous prend en charge à neuf heures quarante-cinq devant l’hôtel Solerios. Le ciel est grand bleu et le soleil brille. Nous suivons le littoral. Nombre de parcelles engazonnées entourent les constructions diverses tout au long du trajet. Un chemin avec macadam, bordé de chaque côté par de la végétation, longe la route tout du long. Il cesse quand nous nous éloignons de la côte. Nous arrivons vingt-cinq minutes plus tard à l’aéroport. Nous enregistrons dans les minutes suivantes la valise au comptoir Aerolíneas Argentinas. Tomas met des bandelettes de la compagnie autour des poignées des bagages à main. À dix heures quarante cinq, tous les contrôles sont effectués. Nous nous installons dans le salon réservé aux détenteurs de cartes Priority Pass. Je continue la lecture avec Sherlock et je termine sa première affaire. Je déjeune avec deux croissants au beurre, un croissant aux graines et un mini-pain circulaire au fromage. Patrick teste la saveur d’un empanada, sorti du four, fourré épinard et fromage. Midi quinze atterrit avec l’avion du même vol que nous avons pris à l’allée depuis Buenos Aires. Nous embarquerons plus tard dans le même appareil.
À treize heures dix, nous sommes à bord de l’avion, assis dans la sixième rangée. Je termine la dernière partie du Solitaire. L’avion roule sur le tarmac vers la piste d’envol. À treize heures vingt-cinq, l’oiseau de métal s’élève dans le ciel. La rangée six est privée de hublots. Je « grappille » quelques photos depuis le hublot de la rangée précédente. En altitude, la dame blonde assise sur le siège devant moi recule le dossier, me cachant la vue. Je commence l’enquête « Le rituel des Musgrave ». L’avion commence sa descente vers Buenos Aires à quatorze heures. Trente minutes plus tard, nous sommes devant le carrousel à bagages numéro deux. Le contrôle des passeports, après un court trajet en car sur le tarmac, a été vraiment rapide. Avant de descendre à terre par l’escalier mobile, Patrick a bavardé un bref instant avec un monsieur francophone du Québec. Une charmante dame m’a offert son radieux sourire à diverses reprises.
Les quatorze heures quarante-cinq circulent quand nous montons à bord d’un taxi. La circulation est intense. Je photographie deux fresques vers la Redonda. Nous arrivons chez nous à quinze heures quinze. Le chauffeur s’est compliqué le trajet… nous payons la somme « exorbitante » de dix mille pesos, soit moins de dix euros ; cette somme correspond à trois fois le tarif habituel. Ruben nous accueille chaleureusement à l’entrée de la résidence. Nous déposons nos bagages et nous nous rendons à la verduleria Faustina pour acheter des fruits et des légumes. A côté de chez Disco, Patrick achète des bananes chez Auto Servicio Noel. Nous nous rendons ensuite au Starbucks près de chez nous pour nous désaltérer. La jeune Martu nous accueille, le diminutif de Martina. Nous sirotons chacun un chocolat chaud assis confortablement sur deux fauteuils en vis-à-vis. Une jeune fille assise à ma droite reconnaît notre accent français. Bolivienne, elle a vécu cinq ans en France pour suivre des études. Nous bavardons plaisamment. J'apprécie ce rayon de Soleil offert par la magie des synchronicités. Nous nous quittons après une bise et des souhaits de belle vie...
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