vendredi 9 février 2024

Coupure d'Internet et matinée différente des autres jours...

Nous sortons de l’appartement après neuf heures. Suite à une panne d’Internet, survenue hier soir alors que nous regardions un épisode de X-Files sur Prime vidéo, nous allons au Starbucks à l’angle de Callao et Santa Fe. Nous prenons place à la table commune en bois. Contre toute attente, le café est privé de connexion Internet. La chance opère. Le mur derrière nous est mitoyen avec un McDonald’s et nous parvenons à nous connecter sur son wifi. Nous envoyons un message à notre hôte Mauro. Patrick s’offre un croissant et un café latté. La jeune Rocio (la rosée en espagnol) l’accueille à la caisse. Je m’assois en attendant sur un canapé confortable en cuir noir disposé le long d’un vitrage où des stores sont descendus. Je prends des photos. Je vois que le prix des chocolats chauds est plus élevé que dans le Starbucks à côté de chez nous. Je regarde les convives. A ma droite, une jeune fille ébauche un sourire quand mon regard se pose sur elle. Elle déguste un croissant en buvant un café tout en pianotant sur son smartphone. A ma gauche, un monsieur barbu d’un âge indéterminé prend rapidement un collation. Il est remplacé, sur le siège opposé, dans les minutes suivantes, par un jeune homme obèse qui mange un croissant en buvant un café froid servi avec des glaçons et de la chantilly. Le Starbucks est pourvu d’un atrium qui donne sur la salle du premier étage accessible par un long escalier coudé sur le bas. Patrick prend place à ma droite, savoure son croissante et le latté. Nous bavardons de la dépendance liée à Internet. Avant de sortir, nous retournons à la table commune. Mauro a répondu. La société d’Internet devrait pouvoir rétablir la connexion en début d’après-midi. Pour m’amuser, je compose le code d’accès aux toilettes, réservées à la clientèle. A l’angle des deux avenues, je regarde les bouquets d’une fleuriste dont l’échoppe est installée sur le trottoir. Rosana nous accueille avec le sourire. Elle parle uniquement espagnol et nous lui achetons, par gestes, pour moins de deux euros, un superbe bouquet de fleurs bleues agrémentées de blanc par la créativité de la Nature. Je porte les fleurs par leurs tiges sans film plastifié. Peu de regards se posent sur les belles fleurs. Chaque piéton est dans son monde, passé ou futur ; peu semblent être dans l’instant présent. Nous allons ensuite chez Eneldo sur Las Heras pour acheter des dattes et des oléagineux. Maria s’occupe de nous et encaisse le montant de nos achats à dix heures trente quatre. Nous retournons ensuite tranquillement chez nous tout en bavardant. Le ciel est voilé et la chaleur est déjà élevée. La connexion Internet est rétablie avant midi…









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