Nous
sortons de l’appartement après neuf heures. Suite à une panne d’Internet,
survenue hier soir alors que nous regardions un épisode de X-Files sur Prime
vidéo, nous allons au Starbucks à l’angle de Callao et Santa Fe. Nous prenons
place à la table commune en bois. Contre toute attente, le café est privé de connexion Internet. La chance opère. Le mur derrière nous est mitoyen avec un
McDonald’s et nous parvenons à nous connecter sur son wifi. Nous envoyons un
message à notre hôte Mauro. Patrick s’offre un croissant et un café latté. La jeune Rocio (la rosée en espagnol) l’accueille à la caisse. Je m’assois en attendant sur un canapé
confortable en cuir noir disposé le long d’un vitrage où des stores sont
descendus. Je prends des photos. Je vois que le prix des chocolats chauds est plus élevé que dans le Starbucks à côté de chez nous. Je regarde les convives. A ma droite, une
jeune fille ébauche un sourire quand mon regard se pose sur elle. Elle déguste un croissant en buvant un café tout en pianotant sur son smartphone. A ma
gauche, un monsieur barbu d’un âge indéterminé prend rapidement un collation. Il est remplacé, sur le siège opposé, dans les minutes suivantes, par un jeune homme obèse qui mange un croissant en buvant un café froid servi avec des glaçons et de la chantilly. Le Starbucks est pourvu d’un atrium qui donne sur la salle du premier étage
accessible par un long escalier coudé sur le bas. Patrick prend place à ma
droite, savoure son croissante et le latté. Nous bavardons de la dépendance
liée à Internet. Avant de sortir, nous retournons à la table commune. Mauro a
répondu. La société d’Internet devrait pouvoir rétablir la connexion en début d’après-midi.
Pour m’amuser, je compose le code d’accès aux toilettes, réservées à la
clientèle. A l’angle des deux avenues, je regarde les bouquets d’une fleuriste dont
l’échoppe est installée sur le trottoir. Rosana nous accueille avec le sourire.
Elle parle uniquement espagnol et nous lui achetons, par gestes, pour moins de
deux euros, un superbe bouquet de fleurs bleues agrémentées de blanc par la créativité
de la Nature. Je porte les fleurs par leurs tiges sans film plastifié. Peu de
regards se posent sur les belles fleurs. Chaque piéton est dans son monde,
passé ou futur ; peu semblent être dans l’instant présent. Nous allons
ensuite chez Eneldo sur Las Heras pour acheter des dattes et des oléagineux.
Maria s’occupe de nous et encaisse le montant de nos achats à dix heures trente
quatre. Nous
retournons ensuite tranquillement chez nous tout en bavardant. Le ciel est
voilé et la chaleur est déjà
vendredi 9 février 2024
Coupure d'Internet et matinée différente des autres jours...
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