samedi 9 décembre 2023

Hier... débarquement et arrivée dans notre chez nous temporaire à Buenos Aires en Argentine…

    Nous nous levons à cinq heures du matin. Vers six heures trente, le navire entre au port de Buenos Aires. Une montagne de containers occupe le port de marchandises où le navire accoste. Nous quittons la cabine à sept heures trente avec nos bagages. Nous saluons Niyas ; nous lui disons que nous avons laissé une enveloppe à son attention dans la cabine. Nous prenons le petit déjeuner au restaurant Club au pont onze où nous offrons à Olha et Domenico notre carte de vœux pour la nouvelle année. Des photos souvenirs sont prises avant de quitter le restaurant. Ohla est émue. Nous débarquons à neuf heures. Le ciel est grand bleu et la température agréable. Une navette conduit les passagers à la sortie du port où aucune formalité de douane n’est requise. Dans les minutes suivantes, nous sommes dans la file d’attente des taxis noirs au toit jaune qui s’alignent sur trois files à perte de vue. Le montant de la course est réglée à une jeune femme avant de monter à bord d’une voiture. Elle note l’adresse pour le chauffeur sur un calepin à souche et nous demande vingt dollars américains pour la course. Une fois le règlement effectué, les bagages sont chargés dans le coffre. A neuf heures vingt-trois, nous sortons du Terminal de Cruceros Quinquela Martín. Nous roulons dans Buenos Aires. Je prends quelques photos. La suspension du taxi fait partie du passé, le conducteur roule vite, prend les virages sur les chapeaux de roues, probablement pressé de retourner au port pour une autre course. Nous roulons sur l’avenida Dr. José María Ramos Mejía, sur la rue Juncal... Nous arrivons quinze minutes plus tard à notre destination sur l’avenida Callao. Mauro, le responsable de l’appartement que nous avons loué, nous accueille. Nous montons au neuvième étage. Mauro nous donne des informations sur l’appartement et appelle sur son smartphone sa compagne qui parle un peu français avec nous. A dix heures, Mauro s’en retourne, nous sommes chez nous. Je prends des photos de l’appartement pourvu d’un long balcon garni de plantes vertes ; un fin grillage l’entoure pour probablement pallier la venue des oiseaux. Nous nous installons. J’œuvre sur l’ordinateur jusqu’à midi. La connexion Internet fonctionne bien et c’est un plaisir après celle du bateau lente et aléatoire.

    Nous déjeunons au restaurant Melo, indiqué par notre hôtesse Tere qui vit à Utrecht aux Pays-Bas. Il se situe dans la rue José Andrés Pacheco de Melo, à deux minutes à pied de chez nous. Jorge s'occupe du service. Nous prenons de la purée de courge, des légumes panachés et des papas fritas. En attendant les mets, je tartine de petites et fines tranches de pain toasté avec une sorte de tartare d’herbes apporté sur la table par Jorge. Nous nous régalons de la simplicité du repas. Patrick boit de l’eau gazeuse. Vers treize heures, nous payons par la carte Revolut, qui ne prend pas de frais de change, 7210 pesos argentinos, soit un peu plus de 18€. Nous revenons à l’appartement après être entrés dans un Starbucks près de chez nous ; les tarifs sont les mêmes qu’à Marseille, voire un peu plus chers.

    A quatorze heures, nous marchons dans les rues à la recherche d’un supermarché Carrefour repéré par Patrick sur le web. Dans la rue Junin, je prends en photo le magasin de fruits secs Dietéticas Tomy. Plus avant, devant le magasin Boomerang Style, dans la rue Junín, je prends en photo une ancienne voiture américaine à la carrosserie verte et au toit noir ; je pense aux trois Impala Chevrolet achetées par mon père dans les années soixante-dix. Tout comme nous, les minutes s’extasient dans l’avenida Santa Fe devant la façade de la librairie El Ateneo Grand Splendid ouverte en 2000 dans un ancien théâtre. Il y a quatre ans, la librairie a été désignée comme la plus belle librairie du monde par le magazine National Geographic… à découvrir ultérieurement. Nous sommes un peu perdus, nous revenons vers chez nous et nous partons dans le sens opposé. Dans la rue Vicente López, un monsieur accompagné d'une fillette, nous invite à nous diriger dans l’autre sens pour trouver le Carrefour Market. Nous arrivons à quatorze heures trente. Une arche de Noël nous souhaite de bonnes fêtes à l’entrée. Nous effectuons des courses, le rayon fruits et légumes est petit. Je bavarde en français avec une cliente âgée qui me dit aimer la littérature française avec une préférence pour Proust. Elle me demande mon nom d'auteur. Nous payons 23148 pesos, soit un peu moins de soixante euros. A coté du supermarché, en direction de chez nous, j’achète des fruits et des légumes à la Verduleria Faustina dont trois avocats mûrs, du peanuts butter onctueux, du raisin, des brugnons jaunes… L’abondance de Gaïa est partout sur notre belle planète… Les seize heures approchent quand nous sommes de retour à l’appartement. La suite de l’après-midi se déroule agréablement chez nous. Je continue la narration de la journée d’hier pour la publier sur le blog avec des photos…



































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