samedi 23 décembre 2023

Découverte du Jardin Japonais de Buenos Aires...

    Nous sortons après le repas pour nous rendre au Jardin Japonais de Buenos Aires. Nous nous dirigeons vers le numéro 591 de l’avenida Presidente Manuel Quintana où nous achetons un forfait pour deux jours d’excursions au guichet Buenos Aires Bus touristiques. Nous payons 60000 pesos à 13 :18. Nous allons à l’arrêt numéro 14 à l’angle de l’avenida Libertador  et de Montevideo. L’arrêt se situe juste devant l’entrée arrière du centre commercial Bullrich. Nous montons dans un bus touristique une quinzaine de minutes avant quatorze heures. Le car roule devant la gigantesque fleur en acier inoxydable dont un des pétale est tombé suite au dernier violent orage nocturne. Nous passons devant le magasin de vêtements pour hommes La dolfina qui a pris place dans le Palais Alcorta.

    Nous descendons à l’arrêt 15 à l’angle de la rue Jerónimo Salguero. Nous entrons dans les minutes suivantes au Jardin Japonais de Buenos Aires. Les quatorze heures s’annoncent. Nous payons chacun 690 pesos, soit environ 70 centimes d’euro. Je suis tout de suite sous le charme du jardin. La couleur rouge est à l’honneur. Des ponts rouges, des passerelles aux rambardes rouges dont une en zigzags, des étendues d’eau, des fontaines, de petits chemins, le ciel bleu, la température estivale, une légère brise, participent à un bien-être de beauté et de tranquillité. Une probable mariée avec sa mère chapeautée, toutes deux en robes longues à cerceaux, se font prendre en photo. Les visiteurs sont nombreux, de langue espagnole pour la majorité. Nous nous promenons plaisamment tout en prenant des photos. Les minutes s’embellissent de toute cette magnificence ; merci à Carlos Thalys et à la communauté japonaise qui inaugurèrent le Jardin japonais en 1967 en présence de deux membres de la famille impériale japonaise, le prince héritier Akihito et la princesse Michiko. Une musique douce est diffusée dans le jardin. De temps à autre des avions décollent du proche aéroport domestique. Un hélicoptère survole en hauteur le jardin. Nous découvrons une exposition de peintures japonaises au-dessus du café-restaurant. Je prends quelques photos dont une œuvre de Julia Funai. Nous continuons ensuite la découverte du jardin. Nous faisons une halte au pavillon Shureimon qui rend hommage à l'immigration Okiwanense en Argentine. Nous pouvons faire un parallèle entre le Japon et l’Argentine. Près de cinquante millions de personnes vivent en Argentine dans un pays d’une superficie de près de trois millions de kilomètres carrés. Plus de 130 millions de personnes vivent au Japon dans un pays d’une superficie de moins de quatre cent mille kilomètres carrés.

    Plus avant, des témoignages de visiteurs sont suspendus vers la boutique de souvenirs où Patrick achète un livre sur le jardin à 3100 pesos, soit quelque trois euros. Les minutes passent à secondes feutrées. Nous arrivons à la Maison de Thé après l’achat pour quelques centimes de deux biscuits japonais Fortune cookies dans lesquels est inséré un petit morceau de papier contenant une maxime sous forme de réflexion. Le mien contient les mots « Alguien puede leer tu mente » [Quelqu'un peut lire dans tes pensées] et celui de Patrick les mots « Comparte las decisiones en casa » [Partagez les décisions à la maison]. Les seize heures approchent et nous nous dirigeons vers le restaurant pour vivre des instants de douceurs en terrasse avec vue sur le jardin botanique. Nous sirotons un licuado, un smoothie à l’eau avec de la banane. Patrick déguste une part de cheesecake aux fruits rouges et moi une part de gâteau Marquise au chocolat. Nous quittons le parc à seize heures trente après deux bonnes heures baignées de la beauté du jardin entre harmonie et plénitude de l’instant présent. Nous nous dirigeons vers l’arrêt numéro 16 du bus touristique sur l’avenida Sarmiento. Le bus arrive et nous courrons pour le prendre. Je fais des signes au chauffeur qui nous attend. Le trajet retour nous offre de traverser le quartier de Palermo plein de charme… à découvrir ultérieurement...








































































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