samedi 25 novembre 2023

Escale à Santa Cruz de Tenerife aux îles Canaries – Starbucks chez El Corte Inglés – achats de fleurs pour Ohla…

    Le ciel est bleu, le soleil brille, des nuages se promènent. Après le petit déjeuner au buffet, nous nous rendons à terre. Nous reconnaissons des lieux emblématiques à la sortie du port dont l’édifice de la poste principale où nous entrâmes le lundi 4 février 2008 pour acheter des timbres lors de la croisière sur le msc Orchestra. Nous avions bavardé dans la file d’attente avec une famille résidant à Anthy-sur-Léman en croisière à bord du Costa Serena, amarré en prolongement de notre paquebot. Devant la poste, les trois Rois mages se matérialisent progressivement pour la venue de Jésus-Christ. Nous passons devant le Monumento a Los Caídos, deux colosses nus aux fesses bien galbées caressées par nombre de paumes inconnues autre que celle des habitants de Santa Cruz de Tenerife, Los Chicharreros, une appellation remontant au seizième siècle. Les nuées en vadrouille se reflètent dans l’eau cristalline du vaste bassin circulaire où se mirent les regards des colosses. Nous prenons la direction de l'avenida de San Sebastián où se situe le marché de Notre-Dame d'Afrique « La Recova » qui a ouvert ses portes il y a plus de quatre-vingts ans. Sur la plaza de la Madera, nous nous attardons devant le masque énigmatique « Per Adriano » du sculpteur Igor Mitoraj. En chemin, des cœurs étagés sur un support ajouré nous invitent à nous prendre en photo devant ces symboles de l’amour. Parvenus au marché, devant l’entrée principale, nous nous prenons en photo avec une laitière vendeuse de lait, coulée en bronze, figée dans une minute d’un temps passé. Outre les pots à lait qu’elle tient posés sur sa tête dans un panier en osier, elle porte dans sa main gauche une petite boille à lait. J’envoie nos deux photos par sms à Daniel, Thérèse et Monique. Le marché abrite nombre de produits canariens. Le marché bat son plein, les étals et les petites épiceries regorgent de marchandises ; l’abondance terrestre dans toute sa plénitude. Nous arpentons les nombreuses allées. Nous achetons chez Moisés frutos secos des dattes Medjool et divers oléagineux. Autre part dans le marché, je m’attarde devant un étal de fruits et légumes qui témoigne de l’abondance de Gaia. Nous quittons le marché et nous prenons la direction du grand magasin El Corte Inglés, une superbe réalisation où nous sommes déjà venus à plusieurs reprises, notamment lors de l’hiver 2019 passé à Icod de los Vinos, objet d’un de mes romans publiés sur Amazon. Dans le rond-point à l’angle du magasin, de grandes lettres blanches souhaitent un joyeux Noël en langue espagnole. Nous entrons et nous allons directement au café Starbucks. Daniel Perdomo nous accueille. Nous sirotons une boisson chaude, un caramel machiatto pour Patrick et un chocolat chaud Exclusivo pour moi, tout en œuvrant sur nos iPhones, et iPad pour Patrick, à des créations sur Dream, impossible à créer sur le navire, car certaines applications sont bloquées par la connexion Internet de Costa, dont Dream. Les miennes illustreront certains contes et nouvelles de mon recueil en cours. Nous sortons du café à midi pour aller déjeuner à la cafétéria du septième étage. Nous traversons  le rayon ameublement qui m’envoie à des souvenirs de mon époque professionnelle. Brian Brito nous accueille. Nous optons pour le seul mets végétarien à la carte, un sandwich végétal accompagné de frites. Le ciel se couvre partiellement de nuages ; je prends une photo du port depuis un vitrage de la cafétéria. Nous décidons de prendre un dessert : un brownie y helado de avellana pour moi et une torrija de pan brioche y helado de vainilla pour Patrick. Patrick paie l’addition et donne cinq euros de pourboire à Brian qui « tombe des nues » devant ce geste qui semble inhabituel pour lui. En quittant la cafétéria, je m’assois dans un confortable fauteuil en tissu bleu chiné de chez Natuzzi, un des nos fournisseurs principaux chez Vuargnoz Salons ; nous réalisions l’un des plus gros chiffres d’affaires en France en magasin non franchisé. Montés en ascenseur, nous redescendons par les escalators. À l’étage de la confection homme, un sapin de Noël de chaussettes colorées fantaisie se dévoile. Nous retournons au marché pour nous rendre chez la fleuriste. Sur une placette vers l’entrée, j’admire un arbre vénérable, un possible banian, riche de souvenirs du passé. Nous achetons un superbe bouquet coloré pour dix euros à la fleuriste, en surpoids, pour l’offrir ce soir à Ohla au restaurant Club du bateau. Je le prends en photo devant la laitière vendeuse de lait. Nous descendons une rue piétonnière ombragée qui mène au port. Une œuvre futuriste, un être humain argenté à l’impressionnante « chevelure » ébouriffée en zigzags, dotés de caractères alphabétiques et autres, attire nos regards. Nous revenons au Puertos de Tenerife pour retourner au navire dont le « tous à bord » est fixé à quinze heures trente. Les fruits secs et les fleurs passent « comme une lettre à la poste » au contrôle des effets personnels.

    Une pause au buffet s’offre à nous à seize heures trente. Le navire lève l’ancre après le retour de deux passagers qui semblent avoir été oubliés lors d’une excursion. Nous allons à la poupe du pont neuf. Le sillage écumeux du navire semble se prolonger jusqu’au port de Santa Cruz. Le ciel est à nouveau majoritairement bleu et la température aussi douce qu’à Tenerife. Les rayons solaires dessinent un large sillon argenté sur les flots aux légères ondulations qui scintillent comme des diamants. Nous effectuons un tour sur le pont onze avant de revenir à la cabine. Je prends la coursive en photo et le visage d’une femme blonde qui participe aux nombreuses décorations ressemblant à des personnages de l’âge d’or du cinéma. Dans les ascenseurs, des portraits agrandis de stars du septième art s’offrent aux regards, dont celui d’Anita Ekberg, de Federico Fellini, de Marcello Mastroianni… et bien d’autres. Depuis le balcon, nous voyons se dessiner à l’horizon, sous la Lune argentée, la silhouette de l’île de Gran Canarie, coiffée de nuages échancrés. Je me souviens des instants plaisants vécus dans les dunes de Maspalomas durant l'hiver 2019, le jeudi 4 février...

    Nous dînons à dix-huit heures trente au restaurant club Fascinosa. Nous offrons les fleurs à Ohla qui, surprise et émue, nous fait une étreinte pour nous remercier. Elle essuie une larme. Patrick me prend en photo avec Ohla. Plus tard au théâtre, je poursuis sur le Kindle la lecture des aventures de Sherlock Holmes et du Docteur Watson. Le spectacle « Dance Music show : Party Time », coloré, dynamique, rythmé, rend notamment hommage à Michael Jackson…









































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