lundi 13 novembre 2023

Coup de foudre pour le quartier du Cours Julien à Marseille…

    Nous partons vers onze heures trente pour aller déjeuner au Vieux Port. Près de notre destination, nous nous attardons devant la fontaine de la place Thiars ; derrière le bassin, je vois la façade du restaurant « Chez Lulu ». Dans les minutes suivantes, nous entrons dans la crêperie « La Crêpe au Carré » au 40 place des Huiles près du cours Honoré-d'Estienne-d'Orves. Le choix proposé à la carte comporte plus de cent crêpes salés à la farine de sarrasin et le même choix en crêpes sucrées à la farine de froment. Patrick opte pour une crêpe roquefort, noix et emmental. Je jette mon dévolu sur une crêpe à la ratatouille niçoise. Les crêpes à la pâte moelleuse, bien garnies, sont délicieuses. Nous décidons de prendre un dessert : une crêpe à la marmelade d’orange et chocolat fondu pour Patrick… une crêpe à la frangipane, chocolat fondu et amandes grillées pour moi ; un régal ! Un café allongé termine le repas de Patrick. En allant aux toilettes, je vois que la salle du premier étage aux murs en pierre est voûtée.

    Après le repas, nous marchons en direction de la rue Francis Davso où, au numéro 23, nous entrons dans le magasin Linvosges pour acheter deux gants de toilette. Patrick se souvient que le linge dans les salles de bain du dôme étaient de cette marque. Le plancher au sol est agréable au pas. La décoration de fête « Rêves de Noël » est attrayante ; le boutique est lumineuse et colorée de par l’offre proposée. Annie nous conseille. Nous payons six euros les deux gants « parenthèse » de couleur grenat. Nous suivons la rue. Nous nous attardons devant la vitrine animée de « La chocolatière du Panier » ; les cercles décoratifs tournent de façon ludique. Il y a une pompe à chocolat qui ressemble à un petit derrick pétrolier. Nous poursuivons en montée la rue Jean-Pierre-Moustier où, à l’angle de la rue de la Palud, « L’antre du Snorgleux » propose bandes-dessinées, comics et manga. Nous passons devant la Manufacture poétique. Nous atteignons la place du 5 novembre 2018 et nous suivons  la rue d'Aubagne pour aller découvrir les « Escaliers du Cours Julien ». Nous nous arrêtons aux numéros 63 et 65 devant la « dent creuse » laissée par la démolition de deux immeubles vétustes qui s’effondrèrent le lundi 5 novembre 2018 en tuant les huit personnes présentes à l’intérieur au moment du drame. Les photos de six des huit victimes se dévoilent : Julien 30 ans, Taher 58 ans, Chérif 36 ans, Fabien 52 ans, Simona 30 ans, Niasse 26 ans, Ouloume 55 ans et Marie-Emmanuelle 55 ans. Plus avant, nous traversons le pont qui enjambe le cours Lieutaud pour atteindre le bas des emblématiques escaliers du Cours Julien percés d’une bouche de la station de métro « Notre Dame du Mont ». Nous contournons ensuite les escaliers par les rues latérales pour joindre le Cours Julien. Nous croisons un jeune homme qui tient un perroquet coloré ; une dame le complimente sur son oiseau. J’ai un coup de foudre pour le quartier ! Nous prenons plaisir à flâner autour de la fontaine et de l’aire de jeux pour enfants. Les fresques variées embellissent les devantures de commerces et les édifices du Cours. Je prends des photos. Une voiture ancienne passe. Un oiseau pose sans le savoir devant le camion à pizza d’une fresque à l'une des entrées du parking souterrain. Nous entrons dans la Bouquinerie des Sœurs & Frères de La Cote où Laetitia nous accueille. Nous laissons les minutes nous éblouir parmi les centaines de livres des rayonnages. Des cartes postales dévoilent des vues du passé de Marseille. J’en sélectionne deux : une de la maison de Cabre en 1945… et une de l’entrée du Vieux port et du Pont Transbordeur, disparu aujourd’hui. Inauguré en 1905, cet ouvrage de franchissement du Vieux-Port de Marseille, conçu par l’architecte Ferdinand Arnodin, subit la folie de la guerre le 22 août 1944 quand l'armée allemande le fit sauter pour obstruer le port lors de la bataille de Marseille. Je trouve un livre de la bibliothèque verte « Alice et le médaillon d’or » ; un exemplaire qui manquait à la collection de mon enfance. Nous achetons également le livre de poche « Homo - Question sociale et question sexuelle de 1864 à nos jours » de Gilles Dauvé. Nous bavardons plaisamment avec Laetitia avant de sortir. Nous descendons ensuite le Cours Julien jusqu’au Conservatoire Pierre Barbizet, tout en prenant notre temps pour admirer les fresques. Le restaurant La Raclette retient notre attention. Une vingtaine de minutes plus tard, nous entrons dans le magasin H&M dans la rue piétonne Saint-Ferréol, fermé hier. L’intérieur de l’ancienne Banca Commerciale Italiana est magnifique. Les seize heures approchent. Nous allons au Starbucks, rue Montgrand, près de la Préfecture. Assis côte à côte au bord du vitrage, nous sirotons chacun un chocolat chaud. Une jeune fille à ma gauche, des écouteurs sur les oreilles, œuvre à de la créativité via un ordinateur, une tablette et un smartphone… tout en dégustant de temps à autre une bouchée d’un chocolate lover cake. Après ces instants de détente, nous retournons le long de la rue Saint-Ferréol pour entrer chez Uniqlo, fermé aussi hier. L’intérieur de l’ancien édifice de la « Compagnie Algérienne » construit en 1919 est superbe. Un historique du lieu est présent au niveau moins un où se trouve la collection homme. Une vingtaine de minutes plus tard, nous entrons dans le magasin de chaussures Éram Texto sur la Canebière où j’achète à Véronique une paire de sleepers bleues en prévision de la traversée en bateau. Plus haut sur La Canebière, nous nous arrêtons au kiosque Salaédine Epices du Monde, repéré ce matin. La jeune commerçante au sourire éclatant se fait un plaisir de me vendre uniquement un kilo de dattes d’Algérie prises dans une boîte de trois kilos. Le prix du kilo est à deux euros ; c’est la première fois que je vois un prix aussi bas ! Nous prenons également des arachides en coques, des amandes et des abricots secs, le tout pour moins de dix euros. Sur le cours Joseph Thierry, à cinq minutes de chez nous, nous achetons à La Paneterie deux escargots aux raisins et un petit pain au chocolat pour le dîner…





































































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