lundi 2 septembre 2024

De Anvers à Paris en train via Bruxelles…

    Nous quittons l’appartement à neuf heures vingt-trois. Nous marchons pour aller prendre le tram qui nous dépose une dizaine de minutes plus tard devant l’opéra. Trois minutes plus tard, nous sommes dans la superbe gare centrale. Nous descendons au quai 23 par deux escaliers mécaniques. L’Eurostar pour Paris, qui a pris vingt minutes de retard, libère le quai juste avant l’arrivée du train de 9:54 à destination de Charleroi via Bruxelles où nous descendrons. Nous prenons place dans le compartiment du bas. Je commence sur le Kindle la lecture du discours de Neil Gaiman sur le futur des bibliothèques, en téléchargement gratuit.

    Nous arrivons à 10:44 à la gare de Bruxelles-Midi. Nous prenons place à une table dans l’aire de restauration. Je vais chercher deux boissons chaudes au Starbucks de la gare : cappuccino et chocolat chaud. Armelle, le sourire éclatant, sympathique et cordiale, les cheveux crépus retenus en chignon, m’accueille. Nous sirotons plaisamment les boissons parmi les voyageurs attablés. Patrick va vérifier que Exki est ouvert. Un monsieur barbu et échevelé, habillé tout en noir, passe de table en table pour  demander l’aumône. Les minutes observatrices se succèdent agréablement. Au bout de la banquette commune, sur ma gauche, une dame, un chapeau vert sur la tête posée sur sa poitrine, trois sacs à côté d’elle, dort paisiblement.

    Nous allons déjeuner chez Exki à onze heures trente. Le beau Jorge, qui me fait penser à un Argentin, nous accueille. Mon iPhone est mis en charge, une prise étant disponible au bas de la banquette aux coussins bordeaux où je suis assis. Après le repas, nous retournons nous asseoir dans l’aire de restauration en attendant de prendre le train pour Paris. La dame au chapeau vert est partie sur le chemin de sa vie. Patrick sirote un cappuccino. Brian l'accueille au Starbucks. Je termine la lecture du discours de Neil.

    À 13:21, l’Eurostar Thalis s’éloigne de Bruxelles à l’heure prévue malgré l’annonce de quatorze minutes de retard sur les panneaux électroniques. Une intuition de Patrick nous a invités à ne pas en tenir compte. Une annonce erronée qui peut faire louper le train. Nous avons pris place en voiture six après qu’un charmant contrôleur aux yeux bleus ait scanné le code QR de nos billets. Le wagon est plein et la place pour les bagages inadaptée. Je poursuis les aventures de Anne Bonny sans être sous la magnifique verrière de la galerie dorée à Anvers qui fait maintenant partie du passé.

    Nous arrivons avant quinze heures en gare du Nord à Paris. Je suis surpris par le nombre de jeunes gens qui renseignent les passagers et les aident dans leurs recherches. Un jeune homme nous indique que le RER D se rend directement en gare de Lyon. Un jeune garçon qui ressemble à Assane Diop, joué par Omar Sy, Arsène Lupin dans la série télévisée française de Netflix, nous aide efficacement pour l’achat des deux billets de train qui reviennent maintenant à quatre euros par personne. A 15 :25, nous sommes en gare de Lyon. Nous prenons des photos de la façade attrayante. Nous nous rendons à l’hôtel Ibis sur l’avenue Ledru Rollin, à huit minutes à pied de la gare. Lionel nous accueille avant seize heures et nous attribue la chambre 209. Nous déposons nos bagages et nous retournons à la gare.

    Ibrahima nous accueille chez Paul où nous achetons une tranche de cake au citron et une part de gâteau moelleux au chocolat. Au Starbucks, à deux pas dans le ciel de la gare, Sonia nous accueille et Christian prépare distraitement les boissons chaudes en bavardant avec ses collègues. Je « rectifie le tir » quand il prend du lait de vache au lieu d’avoine et je suspends son geste après deux cuillères de poudre de cacao. Nous sirotons les boissons confortablement assis dans l’attrayante salle lumineuse du café tout en savourant les douceurs. Un jeune couple, bras dessus, bras dessous, assis dans le proche canapé duo moelleux, bavarde amoureusement.

    Nous allons ensuite chez Exki rue de Bercy pour acheter de quoi dîner dans la chambre. En chemin, je m’attarde devant Le Train Bleu où Patrick et moi passâmes de forts plaisants moments de détente dans le salon de thé du célèbre restaurant. Sandya, souriante, nous accueille chez Exki. Devant le restaurant, un homme assis sur le trottoir demande l’aumône tout en bavardant sur un smartphone. Une vision surprenante qui l’est moins à la réflexion. Le monde change pour tout un chacun, quelle que soit sa vie. Nous retournons ensuite à l’hôtel pour une nuit parisienne ; le précédent séjour dans la capitale remonte à l’année 2018 où nous sommes venus avec les parents de Patrick pour célébrer les quatre-vingt printemps de Jean…














































Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

André et Patrick auront plaisir à lire vos impressions sur le blog...