vendredi 17 mai 2024

De Little Rock dans l’Arkansas à Memphis au Tennessee…

    Nous partons de l’hôtel Wingate vers neuf heures trente. Des nuages vagabondent dans le ciel bleu. Nous prenons du carburant dans une station Shell à North Little Rock. A la sortie de la ville, un immense dépôt Amazon se dévoile où les visiteurs sont les bienvenus. Plus avant, j’évite de justesse une grosse tortue qui traverse la route à son rythme, bien différent de celui des véhicules. Le long du trajet, nous voyons des rizières qui se succèdent dans le paysage. Nous traversons différents villages, dont celui de Lonoke, et petites villes. Dans le village de Hazen, je profite d’un feu rouge pour photographier l’ancienne gare devant laquelle un wagon jaune de l’Union Pacific se dévoile. À un moment donné, sur une bonne dizaine de kilomètres, nous avançons entre des arbres touffus bordés par des marais et des rivières. Je passe le volant à Patrick à Brinkley devant une coquette maison entourée de ravissantes barrières blanches ajourées. Un petit chien aboie dans la pelouse pour attirer mon attention. Comme le gps a ajouté trente minutes à la durée du trajet, nous prenons l’autoroute 40 East dans cette ville embellie de plaisantes maisons. La température continue de grimper pour dépasser allègrement les 82 degrés Fahrenheit, soit plus de 27 degrés Celsius. Le trafic est soutenu sur l’autoroute où le flux roule à environ 85 milles, soit près de 140 kilomètres à l’heure. Je réponds vers midi à un mail de notre amie Yvonna à Detroit dans le Michigan.

    Nous traversons à midi huit le pont qui enjambe le Mississipi et nous entrons dans l’état du Tennessee. Nous roulons dans la zone urbaine de Memphis. Nous parlons de Nashville, la capitale de l’État. Je vois le superbe atrium du Gaylord Opryland Resort & Convention Center. Nous arrivons à midi trente au Whole Foods Market sur Poplar avenue. Lakida, un bandana noir noué autour de ses cheveux, nous accueille à la caisse. Des fresques se dévoilent vers le four micro-ondes où je chauffe mes aliments, dont une d’Elvis. Des oiseaux chantent sur la terrasse où nous déjeunons. Le jeune homme assis à la table derrière Patrick, qui œuvre sur son ordinateur, salue presque toutes les personnes qui sortent du supermarché par la porte de la terrasse. Après le repas, Marleyna encaisse le montant des emplettes pour le dîner.

    À quatorze heures, les minutes nous trouvent à l’entrée du Jardin Botanique de Memphis. Jaimie, qui parle quelques mots en français, nous accueille. Nous payons vingt-deux dollars pour les deux entrées. Nous découvrons le vaste jardin. Une œuvre de Roy Tamboli est commentée par l’artiste : « Cette sculpture organique représente une transformation au fil du temps. À mesure que nous sommes transmués par des aléas inattendus du destin et des forces extérieures, nous apprenons à accepter et à travailler avec de nouveaux états d’être. » Autre part, je photographie un cèdre rouge, l’essence d’arbres utilisée pour la couverture dôme où nous avons vécu dans le passé. Près d’une demeure de charme entourée d’une véranda, j’admire le tronc au cœur d’un magnolia dont les branches nues s’envolent vers le ciel. Autre part, je photographie un pecan tree dont j’apprécie les noix.

    Après plus de deux heures de promenade, sans tout découvrir, nous sortons du jardin botanique après seize heures en saluant Jaimie d’un au revoir. Nous allons nous désaltérer dans un Starbucks. En route, nous sommes arrêtés durant environ cinq minutes par un long train de marchandises qui transporte plus de trois cents containers. Plus tard, après dix-sept heures trente, Michael nous accueille à l’Hampton Inn sur Humphrey Center Drive et nous attribue la chambre 203…




































































































Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

André et Patrick auront plaisir à lire vos impressions sur le blog...