Nous quittons le motel Super 8 vers neuf heures trente. Le vent est aussi fort qu’hier. Heidie, la chevelure rousse avec des couettes courtes, nous accueille au Ranch Market. Après un plein d’essence à la station Valero d’Amarillo, nous prenons la direction de l’étape suivante. Trente minutes plus tard, nous entrons à onze heures dix dans l’état du Texas. Nous effectuons un saut temporel d’une heure dans le futur. Le décalage avec la France est maintenant de sept heures. La route en ligne droite dans la plaine est bordée de poteaux électriques en bois. De temps à autre, d’autres poteaux à deux mâts se dévoilent. Nous traversons la ville de Dalhart qui montre nombre de silos au contenu inconnu. Un énorme engin pourvu de quatre grandes roues latérales occupe deux voies sur la route. Plus avant, telle une autoroute qui bifurque, une série de poteaux électriques s’éloigne en oblique à perte de vue. La présence de longs trains de marchandises se signale comme hier. Je donne le volant à Patrick à Hartley. La ville de Shanning est traversée. Nous prenons à gauche. Nous sommes temporairement arrêtés en raison de travaux de réfection de chaussée sur la route plutôt cabossée qui se perd en ligne droite dans le paysage plat comme la main. Nous traversons un passage à niveau libre de toute protection. À l’intersection entre les routes 354 et 87, un panneau affirme « God is real ». Plus loin, une pompe à pétrole en action se signale au bord de la route.
Nous arrivons vers treize heures à Amarillo, au fuseau horaire du Texas. Nous pique-niquons dans le Parc Thompson au bord du lac. Des oies et des canards barbottent près de nous. Les oiseaux chantent dans la ramure des arbres environnants. Un oiseau au plumage noir avec des reflets violets se pose sur le gril pour barbecue à deux pas de nous. Le cadre est enchanteur et le chants des oiseaux est un plaisir. Après le repas, nous nous promenons autour du lac et d’un étang. Le parc de loisirs Wonderland borde le parc. Je m’attarde régulièrement pour admirer la ramure des arbres. Les oiseaux chantent. Nous suivons un moment donné Chapparal road. Je pense à la série américaine des années soixante-dix « Le Grand Chaparral », le nom du ranch dirigé par le chef de famille Big John. Nous passons devant une sorte de grand et large escalier en pierre qui sert de déversoir au lac quand le niveau monte.
Vers quinze heures, les minutes nous voient rouler en direction du Jardin Botanique d’Amarillo. Nous traversons la ville très étendue aux diverses constructions très espacées. Tout près du jardin, à proximité de la statue d’un cheval, je photographie une superbe maison, aux façades en pierres de taille et de couleur différentes, pourvue de trois superbes bow-windows. Laura nous accueille dans son lumineux bureau au Jardin Botanique. Nous payons seize dollars pour les deux entrées. Le jardin dévoile sa magnificence. Je prends des photos pour tenter de restituer la beauté de la nature et la créativité humaine. Après des instants de bien-être à flâner dans une oasis de ravissement et de couleurs éclatantes, nous nous rendons chez le libraire Barnes & Noble situé près de notre hôtel. Lily nous accueille. Patrick prend un cappuccino et j’opte pour une infusion à la menthe Harney & Sons. Patrick feuillète un livre de poésie. Je prends plaisir à découvrir le livre illustré de Joe Sonderman « Route 66 then and now ». L’emblématique route 66 traversait la ville d’Amarillo. Vers dix-sept heures trente, nous sommes à l’hôtel Homewood Suites by Hilton. Pamela nous accueille et nous attribue la chambre 134. Nous nous installons pour cette première nuit dans l’État du Texas…
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