Nous quittons la chambre du Super 8 à onze heures pour nous rendre à Sedona. Après une soixantaine de minutes de route sinueuse, nous arrivons à destination. Joanne nous accueille à la caisse au Whole Foods de Sedona. Des oiseaux chantent dans la ramure des arbres environnants durant le déjeuner en terrasse. Une séduisante statue de Merlin se dévoile à quelques pas.
Après le repas, nous découvrons la Chapel of the Holy Cross après avoir pris des photos du paysage grandiose depuis une éminence. La chapelle a vu le jour dans les années cinquante grâce à la détermination et à la motivation, nées dans les années vingt, de Marguerite Brunswig Staude, éleveuse et sculptrice en Arizona. Nous montons au sommet de la route circulaire dans la voiturette électrique EZgo de Pedro, qui ressemble à celles qui se déplacent sur les terrains de golf. Kathay, assise à un bureau devant l’entrée, accueille les visiteurs de la chapelle. La vue panoramique embrasse le paysage à 360 degrés. Depuis notre venue à Sedona, j’ai un coup de cœur pour la magnificence du lieu. La Nature a façonné les montagnes tel un grand sculpteur inspiré. Ses œuvres sont magistrales de beauté flamboyante. Les reliefs des silhouettes variées invitent les ombres à dessiner des motifs attrayants en continuelle création. Je suis admiratif devant une splendide et vaste demeure riche d’une cascade, d’une tonnelle et d’un télescope. Je la prends en photo depuis la passerelle en spirale qui permet d’accéder à la chapelle.
On peut lire dans la nécrologie de Marguerite Brunswig Staude : dernière enfant survivante du pharmacien en gros, pionnier à Los Angeles, Lucien N. Brunswig, née en 1899, est décédée dimanche 15 mai 1988 dans un hôpital de Monterey. Elle avait 88 ans et morte de vieillesse. Mme Staude, dont l'œuvre la plus connue se trouve probablement à la chapelle Sainte-Croix près de Sedona, en Arizona, qu'elle a dédiée en 1957 à la mémoire de ses parents, était l'une des quatre filles et un fils nés à Brunswig, d’un père philanthrope du début du siècle qui parraina l'une des premières soupes populaires de la ville à l'époque de la dépression, dans l'ancienne église Plaza Mission, au centre-ville. [Son père Lucien Napoleon Brunswig 1854–1943 et sa mère Marguerite Wogan Brunswig 1862–1946.] Mme Staude a commencé à sculpter dans les années 1930 ; ses têtes et bustes en résine coulée ont été exposés tout au long des années 1970. Sa dernière exposition, de sculpture liturgique, eut lieu en 1984 à Monterey, où elle et son mari Elmer vivaient depuis de nombreuses années. Ils avaient également une maison à Los Angeles. Elle laisse dans le deuil son mari (qui mourra en 2006), un fils et trois petits-fils.
Après des instants de contemplation, nous remontons en voiture et nous allons prendre une navette gratuite pour nous rendre à la Cathedrale Rock qui fait penser à la Devils Tower que nous avons admirée dans le Nord-Est du Wyoming. Patrick se laisse guider par les indications de l’application All Trails chargée sur nos iPhones. Le paysage est époustouflant de beauté paisible et lumineuse. Nous cheminons sur un sol ocre rouge varié. De grandes plaques de pierre se superposent dans la montée. A un instant donné, je photographie le croissant de lune entre deux branches d’un arbuste desséché.
À quinze heures quarante-cinq, nous terminons la boucle qui passe au pied de la cathédrale de pierre. La végétation désertique est riche de cactus différents. Au loin, des habitations se dévoilent au faîte d’autres montagnes. Nous reprenons la navette pour revenir à la voiture. Nous allons ensuite au Starbucks où Prue nous accueille avec un grand sourire quand elle nous reconnaît. Nous bavardons un instant avec Jolyne. Nous sirotons une infusion à la pêche. Après des instants de détente, l’esprit baigné de la beauté de Sedona, nous revenons au Super 8 de Flagstaff. Nous arrivons à destination vers dix-huit heures…
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