lundi 1 avril 2024

Escale à Puerto Vallarta au Mexique…

    Vers six heures trente, le navire accoste au Puerto Magico à Puerto Vallarta au Mexique. La nuit se termine, l’aube se dessine. Je prends en photos trois petits derricks pointant dans le ciel qui changent de couleur.  Lors du petit-déjeuner au buffet du pont quatorze, nous bavardons plaisamment avec un couple de Nice, rencontré lors de notre escale à Lima.

    Nous descendons à terre avant dix heures. Notre dernière venue à Puerto Vallarta remonte au vendredi 20 janvier 2012 lors de notre Tour du monde sur le navire Costa Deliziosa. Nous traversons la zone des boutiques en duty-free et un centre commercial coloré. Des parapluies ouverts colorés, suspendus la poignée vers le bas, se dévoilent à proximité d’une fresque décorée de papillons grand monarque. Une fontaine en fonte noir ouvragé trône dans un espace végétalisé. Une fois sur le port, je m’attarde devant la végétation luxuriante. Nous prenons la direction des Galerias Vallarta pour trouver un bateau de pirates répéré en hauteur au bord des quais depuis le navire. Introuvable, il a pris la mer. Toutefois, nous voyons le yacht blanc Attessa IV, au séduisant profil, propriété du richissime homme d'affaires Dennis Washington. Un mur de fresques colorées longent l’avenida Francisco Medina Ascencio, bruyante avec l’intense circulation. Nous revenons sur nos pas en suivant les trottoirs opposés. Nous passons devant le grand magasin Liverpool dont le nom se lit également dans un espace de bosquets où les lettres du mots sont mises en valeur. Riche de nombreux points de vente au Mexique, la chaîne de magasins vend aussi de l’ameublement. Nous suivons l’avenue dans l’autre sens. Nous nous attardons au niveau de la Muebleria Cpc qui expose dans sa devanture des articles riches d’une caverne d’Ali Baba. Un rhinocéros en métal et une vache en bois figurent parmi l’offre hétéroclite vraiment attrayante. Plus avant, après avoir traversé l’avenue, nous découvrons un bateau de pirate coloré, en deux morceaux, situé devant un Starbucks. Nous passons sur un pont qui enjambe le lit d’une rivière à sec menant à l’océan.

    Nous atteignons le village de boutiques La Isla. Le superbe écrin du village offre de découvrir des jets d’eau, des bassins, des fontaines, des sculptures et autres embellissements. Des flamants se rafraîchissent dans un bassin circulaire agrémenté de jets d’eau. Par endroits, nous marchons sur des poissons plats colorés Carrelet–Paon en mosaïques. Un canal traverse le village. Une ancienne péniche aux banquettes violettes fatiguées surprend par sa présence insolite. Nous traversons, en marchant sur des carrés en pierre à fleur d’eau, le bassin d’un petit jardin japonais où des poissons aux couleurs variées et des petites tortues se prélassent. Des statues de grandes tortues participent à la féérie du lieu en s’identifiant à des jets d’eau. Un garçonnet chevauche l’une d’elles. Autre part, une raie manta semble survoler un des nombreaux massifs de végétations fleuries qui jalonnent les allées du village. Les onze heures s’annoncent. La chaleur nous invite à nous désaltérer dans le Starbucks du village. Osiris nous accueille avec le sourire. Elle prend la commande d’un chocolat chaud Mexicano pour Patrick et un chocolat chaud au lait de coco pour moi. Nous sirotons les boissons confortablement installés sur des fauteuils. Le va-et-vient des clients est constant. Je bavarde avec une jeune femme dans la file d’attente qui longe nos fauteuils. Elle porte différents sacs dont un où je lis le mot « Jolie ». Après onze heures trente, nous sortons du village après un dernier regard à la sculpture d’un hippocampe.

    Nous prenons la direction de la playa de Oro en suivant la rivière à sec qui mène à la  playa del Holi. Nous prenons la direction du port. Des nuées se métamorphosent dans le ciel devenu bleu. Le soleil brille et darde de chauds rayons. De vieux troncs d’arbres morts participent au charme de la promenade sur le sable  au bord de la mélodie des vagues qui se succèdent inlassablement sur le rivage. Des gens se baignent. Des oiseaux planent dans le ciel. J’en vois un qui plonge dans l’eau. De petites embarcations voguent sur les flots. Une créature de rêve portant un chapeau à la large bordure ondulée, vêtue d’une longue robe blanche plissée, approche sur le sable de sa démarche veloutée. Elle se prénomme Stéphanie. Je la prend en photo, je la complimente sur sa beauté et je bavarde avec elle. Plus avant, des colonnes en demi-cercle se remarquent devant l’hôtel Krystal Grand. Un ample parachute coloré, où les mots Puerto Vallarta se lisent sur la toile, s’apprête à s’envoler. Par endroits, des rochers s’intercalent sur le sable. Nous arrivons à une jetée séduisante bordée de rochers qui avance dans les flots en dévoilant une grande hutte à son extrémité. La plage se termine un peu plus loin. La silhouette du navire se dessine. Nous traversons une petite place devant le Fléa Market, où Patrick me prend en photo devant la sculpture de deux hommes de petite taille. Des panneaux sur un totem indiquent des destinations avec la distance à parcourir pour les atteindre ; Paris est à 9946 kilomètres. Les treize heures approchent.

    Nous retournons au navire pour aller déjeuner. À la table derrière moi, le sosie de Francette, que nous croisons lors des promenades au pont sept, déjeune avec son mari. Avant de quitter le buffet, je prends en photo depuis le pont avant le yacht blanc Attessa IV et les Galerias Vallarta qui occupent l’horizon en arrière-plan. Le tous à bord étant annoncé pour quinze heures trente, nous renonçons à retourner à terre. Le 20 janvier 2012, le tous à bord du navire Costa Deliziosa était à dix-huit heures trente…























































































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