mardi 2 avril 2024

Dernière escale à Cabo San Lucas au Mexique…

    Vers sept heures trente, le navire arrive dans la baie de Cabo San Luca au Mexique. Le ciel est grand bleu et le soleil brille. Nos deux précédentes venues à Cabo remontent au lundi 5 janvier 2009 et au samedi 21 janvier 2012. Dans la matinée, le navire Carnival Miracle fait son apparition. Après le déjeuner, nous montons à bord d’un tender de Cabo qui nous dépose au Cruise Tender Boat Pier. Les vagues paisibles sont chahutées par les nombreuses embarcations qui sillonnent la baie. L’écume jaillissante nappe les flots qui s’agitent au passage des bateaux. Depuis notre dernière venue, le cadre est resté le même avec plus de restaurants, plus de commerces et autant de marchands ambulants qui proposent leurs articles aux voyageurs. Le mot « Caba » coloré, apparu à divers endroits le long du port de plaisance riche d’une multitude de bateaux en tous genres, offre d’immortaliser la venue des touristes qui se prennent en photo devant les lettres. Je reconnais le grand magasin Señor Frogs qui vend de l’amusement, de la nourriture et des vêtements. Le magasin fait partie du Grupo Andersons, fondé il y a une soixantaine d’années, qui exploite une quinzaine de marques dans plus de cinquante magasins au Mexique et dans deux pays limitrophes, avec six mille collaborateurs. La voix des vendeurs de lunettes de soleil et de chapeaux se laisse entendre régulièrement. Un cercle de planches de surf verticales, colorées et décorées, se dévoile pour la première fois. Plus avant, nous admirons une fresque de peintures rupestres.

Les minutes détendues accompagnent nos pas le long de la promenade du port qui dépasse les deux kilomètres. Nous retrouvons la statue verticale d’un poisson célèbre au Mexique. Muni d'une mâchoire supérieure en forme d'épée, le marlin bleu vit dans les eaux tropicales. Nous passons devant le vieux phare rouge et blanc. Je m’attarde devant la statue en bronze expressive d’un homme nu âgé accroupi qui me rappelle le Penseur de Rodin. Une affiche promotionne les œuvres de Sergio Bustamante. Lors de nos précédentes venues, nous avions été enthousiasmés par ses sculptures, à la créativité débordante, aux formes intemporelles défiant les lois de la pesanteur, qui se jouent de l’espace et de la gravité. Nous arrivons au centre commercial de la plaza Puerto Paraiso, repérable à son campanile florentin jaune orangé, où étaient exposées des œuvres de Sergio. Le proche bistro restaurant Señor Sweets, où j’avais savouré un délicieux petit gâteau rond au chocolat, a disparu… impermanence… Nous entrons dans le centre qui s’est agrandi, des étages ont été ajoutés, le centre commercial Luxury Avenue a été créé en continuité. Il est difficile de se souvenir de quoi que ce soit. Nous flânons de-ci de-là. La statue d’un éléphanteau retient mon attention. Nous sortons et nous continuons la promenade le long du port. Une passerelle en bois surplombe légèrement les bateaux amarrés à divers pontons. Patrick, pensif, s’accoude à une rambarde en bois. Des pélicans en nombre occupent la barque Blanki II en mouillage parmi les embarcations amarrées. Nous atteignons la fin du port. La playa El Farito au sable doré s’offre à nos regards. Des parasols colorés protègent les vacanciers du soleil. Nous avançons dans les flots sur une jetée en pierre bordée de rochers tout autour. Nous regardons les bateaux qui se croisent sur les flots miroitants à l’entrée de la baie. Les deux paquebots trônent au large. Des oiseaux admirent aussi les environs dont une grande aigrette blanche. Nombre d’oiseaux volent et planent dans le ciel d’azur. Un pélican plonge.

Après des instants de beauté, nous revenons sur nos pas. Nous marchons devant un bar installé dans un combi blanc et orange au bord de l’eau devant un deux-mâts. Le patron lève le pouce quand je prends une photo. Plus avant, nous passons devant une dame en robe longue jaune et rose, un turban coloré autour de la tête, assise sur un banc, qui semble plus vraie que nature. Nous arrivons à la plaza Bonita, nous entrons dans un petit village de commerces à la décoration attrayante riche d’œuvres d’art. Une fontaine chante. Nous atteignons le Starbucks où nous sommes déjà venus. Michel nous accueille. Nous sirotons un chocolat chaud, confortablement installés. Le café est animé et les jeunes gens sont nombreux. Huit voitures miniatures sont posées sur un des quatre fauteuils où nous sommes assis. Le prénom « Aiden » est écrit sous quelques voitures ; les aurait-il oubliées ? Je pense à mon neveu Florian avec qui je jouais souvent avant ses dix ans avec ses petites voitures, assis sur le carrelage de la maison de ses parents.

Après des instants de détente empreinte de nostalgie, nous sortons du café. Nous suivons le boulevard Paseo de la Marina. Nous passons devant The Place at Cabo au passage surmonté de banderoles colorées. Plus avant, devant la Cantina Cabo, je m’attarde devant deux figurines de taille humaine aux squelettes plaisamment habillés. Nous entrons ensuite dans le Mercado de Artesanias el Arroyo qui ressemble à un souk coloré riche d’une multitudes d’échoppes ouvertes sur les deux passages étroits. Nous bavardons avec des mots de français et d’anglais avec Nelly de Vancouver au Canada qui tient une échoppe de vêtements. Souriante, elle ponctue de petits rires ses propos. Elle nous demande nos prénoms et semble enchantée d’avoir rencontré deux Français. En sortant du plaisant bazar, nous sommes proche de l’embarcadère des tenders. Je manque de suivre l’allée qui mène à ceux du Carnival Miracle. Patrick me rattrape « par la manche ». Nous montons à bord du tender 11 de Cabo. Nous voilà de nouveau sur les flots agités par le passage des bateaux qui se croisent. Nous voyons à une courte distance le deux mâts Cabo Legend, un bateau de pirates en bois qui ramène les touristes à l'époque où les pirates régnaient sur les mers. Nous sommes doublés par deux bateaux qui se déplacent à vive allure. Le tender tangue et balance. La plaisante traversée dure une dizaine de minutes. Nous sommes à bord après seize heures trente. Le tous à bord est proche.

Le navire lève l’ancre vers dix-sept heures trente. Nous allons au pont sept pour voir Cabo s’éloigner et pour guetter le passage d’une baleine à peine visible avec les jets d’eau qu’elle projette dans le ciel. Nombre de passagers sont accoudés au bastingage et se penchent par-dessus pour prendre des photos…
































































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