Si je m’efforce d’imaginer un homme torturant à mort un autre homme, puis le laissant sans même l’achever pour aller se régaler d’une salade à la mayonnaise tout en échangeant des plaisanteries salaces avec ses camarades, je me retrouve face au vertige, un trou noir dans la pensée cerné d’un horizon des événements infranchissable, près duquel toute idée vire au rouge avant de disparaître, happée sans retour.
Jonathan Littell
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