Le navire arrive à l’aurore à Puerto Madryn dans la province argentine de Chubut située en Patagonie entre les 42ᵉ et 46ᵉ parallèles sud. Patrick prend des photos du soleil levant. La marée baisse de façon spectaculaire dans la matinée. Depuis le balcon, je vois nager un poisson, Patrick me dit qu’il s’agit d’un pingouin qui barbote dans les flots. Lors d’un exercice de sauvetage par l’équipage, les tenders, les chaloupes sont manipulées.
Nous sortons du navire vers treize heures après le déjeuner au buffet. Le long de la jetée du port, qui avance loin dans les flots, nous voyons des lions de mer qui se reposent. Nous allons nous promener le long de l’océan. Des œuvres d’art jalonnent la promenade du bord de plage où le sable très fin est de couleur gris clair. Plus loin, nous avançons sur la plage vers les flots presque à perte de vue avec la marée basse. Les nuées vagabondent autre part, le soleil brille à nouveau et nos ombres se dessinent sur le sable. Des jeunes filles profitent d’une baignade. La rentrée des classes ayant eu lieu, les vacanciers sont peu nombreux. Nous longeons des dunes, elles mènent mes pensées vers celles de Maspalomas qui m’ont laissé de magnifiques souvenirs. A l’angle du boulevard Almirante Brown et de la rue Fragata Sarmiento, je suis séduit par le bow-window du premier étage d’une coquette maison. Nous revenons sur nos pas après une marche le long de la plage de quelque quatre kilomètres.
Milina, dite Mili, nous accueille à la Panadería Valentina à l’angle des avenues General Roca et Gales. Attentive et efficace, elle comprend rapidement que nous sommes français et nous guide en anglais pour la commande. Elle connaît bien les douceurs et leurs ingrédients. Nous optons pour deux Alfajores maicena artesanales et deux chocolates calientes maison. Nous payons 5800 pesos soit moins de six euros. Nous prenons place à une petite table ronde au bord de la vitrine d’où je vois le navire. Nous glissons dans le lait chaud les morceaux de chocolat noir qui fondent en brassant le lait. Nous sirotons l’excellente boisson en testant la saveur de leur spécialité. L’entreprise familiale est riche de cinq points de vente dans Puerto Madryn.
Après ces instants de détente gourmande, nous nous dirigeons vers la plaza San Martín où trône le Monumento al General San Martín, personnage cité à diverses reprises sur le blog lors de notre séjour à Buenos Aires. Nous nous attardons devant le Monumento al Mártir Bombero. La façade de la Parroquia Sagrado Corazón de Jesús est attrayante avec ses décorations violettes le long de la rue Belgrano. J’admire de vénérables eucalyptus qui bordent la place. Leur écorce s'exfolie pour laisser place à une nouvelle "peau". Nous revenons ensuite tranquillement vers le navire pour le « tous à bord ». Nous bavardons avec une Argentine le long de la jetée qui a effectué l’année passée un voyage en Europe dont en France pour la première fois. Elle prend plaisir à écouter nos prochains voyages dont la teneur a évolué depuis notre départ de Marseille l’année passée. Joël nous accueille à bord à seize heures quinze. Le commandant annonce une fête au pont quatorze à vingt heures pour célébrer la Día Internacional de los derechos de la Mujer [Journée internationale des droits de la femme]. Le navire lève l’encre à dix-sept heures quarante-cinq…
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