Dans son cours ordinaire, la guerre engloutit tout sur son passage, comme un grand magma. Et les morts ne sont plus guère que des chiffres anonymes qu’on égrène. D’où l’importance cruciale de rappeler l’individualité des victimes, en leur donnant un nom et un visage. C’est leur restituer une humanité niée. Et travailler les consciences pour parvenir peut-être un jour à conjurer la guerre, une fois pour toutes. Mais certains visages atteignent la lumière, tandis que d’autres, tant d’autres, restent dans la pénombre.
Gauthier Ambrus
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