mardi 7 novembre 2023

Découverte du Palais du Pharo, du parc Émile Duclaux et promenade sur la Corniche Kennedy…

    Le ciel est bleu et le soleil brille. En revenant de La Paline, où j’achète le croissant au beurre matinal, je photographie sur le sol du trottoir de la rue des Abeilles, à quelques pas de chez nous, le poème l’Amitié de Simone Roudergue, imprimé sur une feuille A4, venu comme par magie après mon premier passage. Nous déjeunons à midi au Café végétarien et végan l’Écomotive. Nous optons pour la formule trois du plat du jour. Nous retournons chez nous pour nous laver les dents. Avant quatorze heures, nous prenons le tram pour le fun sur le Cours Joseph Thierry au bas de la rue des Abeilles qui commence à la sortie de notre résidence. Nous en sortons quatre minutes plus tard au bas de la Canebière. Nous marchons jusqu’au Vieux Port et nous suivons le quai de Rive Neuve. Le port est magnifique avec tous les mats qui se dressent dans le ciel d’azur. Je m’attarde devant le voilier « Andiamo » [Allons-y]. Nous entrons chez Waffle Factory, repéré depuis le petit train, pour regarder les mets végétariens. Des cercles blanc et rose dans un boucle routière, près du tunnel qui passe sous le Vieux Port, surprennent par leur présence énigmatique. Nous arrivons à quatorze heures vingt au Palais du Pharo qui trône devant le parc Émile Duclaux. Il domine les flots. La vue du Vieux port, du Mucem, de la cathédrale La Major et du littoral portuaire est splendide. Des bancs offrent des instants de détente devant le panorama grandiose. Nous prenons des photos et nous flânons autour du palais qui abrite le Centre de congrès de Marseille.

    Lors d’un voyage à Marseille en septembre 1852, Louis Napoléon Bonaparte émit le souhait de demeurer dans une résidence de prestige au bord de la mer. Pour le remercier de son intervention lors de l’échange des terrains du Lazaret entre l’État et la ville de Marseille, les élus de l’époque firent l’acquisition des terrains du plateau du Pharo et les lui offrit en 1855. La première pierre de la Résidence fut posée le 15 août 1858, jour de la fête de l’Empereur. Lorsque la révolution éclata en 1870, le Palais du Pharo à peine achevé attendait d’être meublé. La foule détruisit les insignes napoléoniens des grilles et de la façade. Ils ne furent jamais remplacés : l’Empire avait cédé sa place à la République. Les années passèrent. Le Palais du Pharo fut rendu à Eugénie après la confiscation des biens privés de Napoléon III, mais la ville de Marseille contesta la décision. À l’issue d’un long procès, la propriété du Pharo revînt finalement à Eugénie. Libre d’en disposer, elle décida alors, contre toute attente, de l’offrir à la ville Marseille ; un procès inutile, un manque de concertation et la demesure des ego de ceux qui détiennent le pouvoir…. Par la suite, en 1904, le palais fut transformé en École de Médecine ; les ailes furent surélevées et la distribution intérieure modifiée. Le Palais du Pharo abrite le Centre de congrès depuis 1997…

    Nous continuons ensuite notre marche vers la plage des Catalans. Plus avant, je vous un homme en maillot de bain qui descend le long des rochers et qui plonge dans la mer. Nous passons devant le séduisant hôtel Peron, à la façade crème, aux volets et balcons turquoise, qui semble fermé. Il fut inauguré en 1925 par son propriétaire Sauveur Baiada, neveux et successeur de Madame Péron, un des précurseurs de la célèbre bouillabaisse. Sa mère tenait le restaurant Péron en face de l’hôtel, arrimé à la roche calcaire battue par les vagues et le vent depuis plus de cent trente ans, le plus vieux restaurant de Marseille. Nous sommes sur la corniche Kennedy et nous continuons d’avancer le long de la mer. Nous nous attardons devant le Monument aux morts de l'Armée d'Orient et des terres lointaines, une œuvre de l'architecte Gaston Castel et du sculpteur Antoine Sartorio inaugurée le 24 avril 1927. Nous traversons le viaduc inauguré en 1863, suite aux travaux visant à créer la corniche, qui surplombe une charmante crique pittoresque avec son port de pêche appelée « Le vallon des Auffes ». Cet ancien « Vallon du Roy » tient son nom de l'artisanat qui y était installé ; l'origine du nom provient du provençal « auffo » qui désigne les auffiers, les fabricants de cordages et de filets. Le viaduc montre trois arches en plein-cintre qui, telles des jambes d’un géant, enjambent le port sur une longueur de soixante mètres. Des scènes du film French Connection de William Friedkin furent tournées en 1971 dans le petit port… Je prends en photo en contrebas sur les flots un séduisant bateau nommé « Caprice ». Nous faisons demi-tour sur la place Paul Ricard quand la route du bord de mer s’éloigne des flots. Je prends en photo un petit train touristique, peut-être celui qui nous a emmenés à Notre Dame de la Garde. Sur la plage des Catalans, deux jeunes filles allongées sur un drap de bain bavardent regardant l’écran de leur smartphone. De retour au Vieux Port, après le terminal de ferry, je nous prends en photo dans le plafond à miroir du grand préau. Les seize heures approchent. Après plus de dix kilomètres de marche, nous allons nous désaltérer et nous détendre au Starbucks République où Barnabé et Danilo s’occupent du service. Barnabé se souvient de mon prénom pour le noter sur les gobelets de Noël. Une ancienne machine liée à la fabrication du café se dévoile dans le café. À dix-sept heures, nous achetons près de chez nous au Bar à pain une brioche pour le dîner…


















































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