Le ciel est bleu et le soleil brille. Nous déjeunons à midi au café végétarien et végan l’Écomotive à quelques pas de chez nous. Nous optons pour la formule numéro trois du plat du jour. Nous retournons dans l'appartement pour nous laver les dents. Nous allons ensuite au Vieux Port pour monter à bord du Petit Train Touristique de Marseille. En chemin, sur la Canebière, je prends en photo la grande pancarte de Farid B., un SDF avec bac plus quatre Sciences Po qui donne des cours d’anglais et de russe ; il dort dehors !… Nous achetons à quatorze heures deux billets pour dix-huit euros. Le petit train suit le bord de mer et la Corniche Kennedy qui s’étend de la plage des Catalans au Prado. De beaux paysages de Marseille sur la Méditerranée et ses îles se dévoilent. Sur quelque trois kilomètres, le long de la Corniche se succèdent des baraques de pêcheurs, des monuments historiques, des villas du XIXème siècle, des hôtels de luxe, des restaurants, des bars et des plages. Le parfum du Comte de Monte Cristo flotte depuis le château d'If, rendu célèbre par le roman d'Alexandre Dumas. Nous arrivons un peu avant quinze heures à la basilique Notre-Dame de la Garde qui surplombe Marseille. Nous découvrons le site et nous prenons des photos. J’en envoie quelques unes à Monique avec de courts textes. Nous prenons un autre petit train vers quinze heures trente pour revenir à notre point de départ. La descente à tombeau ouvert est courte, rapide et vertigineuse dans des rues à l’inclinaison impressionnante. Une quinzaine de minutes plus tard, saints et saufs, non, sains et saufs, nous descendant du train et nous allons nous désaltérer au Starbucks rue de la République où Mounir m’accueille à seize heures dix. Nous sirotons chacun un chocolat chaud Signature, j’opte pour du lait d’amande pour ma boisson. Nous prenons place sur une banquette d'angle entre des miroirs qui se reflètent à l’infini. Une jeune femme, accompagnée, à la chevelure d’ébène prend place à la table voisine. Je suis séduit par son beau profil que je prends en photo. Elle se prénomme Naura. Je lui envoie la photo via mon iPhone. Nous bavardons plaisamment. Nous quittons le café quand les dix-sept heures s’annoncent. Nous retournons en flânant chez nous par la Canebière. Le girafon offre à Patrick d’emporter le petit livre « Rencontres ferroviaires » de Régine Deforges…
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