mardi 31 octobre 2023

De Genève à Marseille en train, via Lyon la Part-Dieu en taxi…

    Le ciel est nuageux. Nous prenons le petit-déjeuner dans la salle au 8ème étage avec vue sur la gare et les alentours. Un train à vapeur traverse la gare de Cornavin dans une faille temporelle, seule la fumée qui monte dans le ciel gris témoigne de son passage. Une famille avec deux enfants est installée à une table voisine. Une jeune femme prend des cachets avec une gorgée de jus d’orange. Nous quittons la chambre à dix heures trente. Nous saluons Arlinda à la réception. Nous allons à la gare. Nous achetons les mets du déjeuner chez Green. Zahra, avec une fantaisie sur la tête, nous accueille avec un sourire radieux et une bonne humeur communicative. Ines œuvre à l’arrière du comptoir. En arrivant à l’entrée du quai sept, nous avons la surprise de constater que le train français de onze heures trente, qui devait nous transporter à Lyon, a été supprimé. Nous allons aux guichets des trains suisses pour recueillir des informations ; le train a été supprimé sans préavis. Le prochain train annoncé arrivera trop tard pour que nous puissions prendre le TGV de 14:06 à Lyon. Le tgv suivant, sans certitude de places disponibles avec les vacances scolaires, nous ferait arriver à Marseille vers vingt heures [nous verrons sur Internet dans la soirée que le train suivant a eu soixante-dix minutes de retard ?!]. Nous allons à la station des taxis. La chance se manifeste avec le troisième chauffeur qui se montre disponible pour nous emmener à Lyon. Patrick déduira par la suite que les deux premiers véhicules devaient être électriques ; leur autonomie aurait peut-être été insuffisante. Nous quittons la gare de Cornavin à onze heures dix. Un plein de carburant est effectué à une station de la Praille. A onze heures trente, le chauffeur du taxi s’arrête à la douane de Bardonnex pour payer une taxe à la France pour pouvoir rouler sur son territoire  ; un monde de folie ?! Sur une invitation empathique de mon mari, à une station-service, je change de place avec lui pour avoir plus de place pour mes jambes derrière le fauteuil passager ramené près du tableau de bord. Je termine la lecture de l’enquête de Sherlock Holmes intitulée « Une Étude en rouge. » Midi trente passent en catimini. La pluie, qui avait presque cessé, reprend. Les gouttes glissent sur le plafond vitré en dessus de nos têtes. Plus avant, le Soleil tente une percée. Ses rayons illuminent l’habitacle. Dans la périphérie de Lyon, nous passons devant les bâtiments immenses de Veepee, l'entreprise française de commerce électronique. Nous arrivons à la gare de la Part-Dieu à treize heures quinze. Je note l’adresse de notre talentueux chauffeur pour lui offrir mon premier roman en remerciement de nous avoir conduit à bon port. Nous sommes arrivés avant l’horaire initial du train que nous aurions dû prendre. Nous nous installons à la table commune du Starbucks de la gare où nous sirotons chacun un chocolat chaud Signature. Ensuite, nous suivons le parcours du combattant pour accéder au quai E ; parcours inexistant dans un proche passé. Nous sommes interpellés par une agente, car nous n’avons pas suivi scrupuleusement la marche à suivre ; la politesse et la courtoisie sont mis à mal dans l’attitude agressive de l’employée au zèle digne de Big Brother. L’Espace d’un instant, je me vois comme un malfaiteur pris en flagrant délit. Le vent de l’excessif souffle de plus en plus dans la vie des citoyens considérés comme des coupables pour un oui, pour un non. Les contrôles répétitifs deviennent de plus en plus la norme sans supprimer, ici, le contrôle des billets dans le train qui part à l’heure à 14:05. Nous prenons place en voiture deux et nous déjeunons. Je retourne ensuite dans l’univers de Sherlock Holmes. Le soleil brille en gare d’Avignon TGV à quinze heures quinze.  Le ciel est bleu à celle d'Aix-en-Provence. Le train arrive 15 :50 à la gare de Marseille Saint-Charles. Le ciel est bleu et la température plus chaude qu’à Genève. Dans les minutes suivantes, nous arrivons au 40 boulevard Voltaire où notre hôtesse Catherine nous accueille. Elle nous fait visiter l’appartement et nous donne diverses informations. Je sirote un thé rooibos en commençant à ranger mes affaires. Nous partons faire des courses sur la Canebière, au Monop et chez Naturalia. Nous sommes de retour chez nous à la nuit tombée à dix-huit heures...



















Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

André et Patrick auront plaisir à lire vos impressions sur le blog...